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 Alistair - The past is gone, it went by like dusk to dawn

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Golden`Lies
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MessageSujet: Alistair - The past is gone, it went by like dusk to dawn   Alistair - The past is gone, it went by like dusk to dawn EmptyMar 26 Juil - 12:44



Alistair Wellington

The past is gone, it went by like dusk to dawn



Nom et prénom Alistair Wellington + âge et date de naissance 31 ans, né le 24 juillet 1985 + statut de sang Pur, depuis plusieurs générations + précision sur le statut // + caractère Si, plus jeune, Alistair avait toujours été d'un optimisme à toute épreuve, ayant le sourire et le rire faciles, et surtout doté d'une curiosité et d'une ouverture d'esprit et à l'autre assez impressionnantes, tout changea une fois que ses talents furent découverts par l'Ordre du Phénix, et qu'ils décidèrent de le façonner à leur façon. Devenu bien plus froid et distant, il est parfois même hautain, surtout lorsqu'il est en face de personnes "inférieures", que ce soit de sang ou d'argent. Courageux tout en étant réfléchi, il est parfait dans son rôle de garde du corps, capable de mener un plan à exécution, tout en évitant de prendre trop de risques par la même occasion. Ambitieux, il souhaite gravir les échelons, devenir plus important au sein de l'Ordre du Phénix, et protéger pourquoi pas des membres de la famille royale.  + nationalité anglais, comme tous les Wellington + situation familiale Il vient d'une famille nombreuse. Son père, frère du patriarche Wellington, a épousé sa mère il y a une bonne trentaine d'année, un peu plus d'un an avant sa naissance. Alistair n'était pas vraiment prévu, mais il fut la joie de ses parents, qui s'empressèrent de lui donner la meilleure des éducations, lui apprenant à être ouvert d'esprit, à l'écoute, bref, un bon garçon. Quelques années plus tard, un petit frère agrandit la famille. S'il aurait pu être jaloux de ce nouvel arrivant, il n'en fut rien puisqu'au contraire, il prit son rôle de grand-frère très au sérieux. Après quelques années encore, ce fut au tour d'une petite fille d'arriver et, là encore, son rôle de grand-frère lui tint immédiatement à coeur, comme il se promettait déjà de la protéger envers et contre tous. Puis, enfin, les Wellington finirent par adopter un petit garçon et, là encore, Alistair s'en est vu comblé. Mais, depuis qu'il a rejoint l'ODP, l'homme ne leur a, pour ainsi dire, plus adressé la parole. Comme s'il ne les connaissait plus vraiment, finalement. + situation financière Plutôt riche, il n'a jamais eu à s'en faire pour l'état de son compte en banque. S'il a été éduqué dans le respect de l'argent, il n'en a plus vraiment que faire à présent, et il n'est pas si rare qu'il s'offre un petit quelque chose, juste histoire de se faire plaisir. + situation matrimoniale/orientation sexuelle Célibataire depuis aussi loin qu'il s'en souvienne. Pour tout dire, il n'a aucun souvenir de lui en couple, comme si toute cette partie de sa vie avait été effacé, une fois son entrainement par l'ODP terminé. Probablement parce qu'il a dû le tuer pour eux, et que c'était plus simple pour son cerveau, auparavant si fragile, d'oublier tout ce qui le touchait de près ou de lui. C'est communément ce que l'on appelle un Stress Post-Traumatique même si, bien entendu, il n'en a aucune idée. Homosexuel donc, même s'il ne l'admettra pas, puisque purement homophobe et que la simple idée de deux hommes ensemble le révulse.  + métier/études Il a, pendant longtemps, été un sportif professionnel. En judo, plus précisément. S'il est passionné depuis toujours par les arts martiaux japonais, c'est dans celui-ci en particulier que sa carrière a début. Jusqu'à ce qu'il ne se fasse remarquer par l'ODP en gagnant le championnat national, et qu'il ne devienne que simple garde du corps. Oh, pour lui, son changement de métier est bien entendu parfaitement désiré, et il serait capable de tout pour protéger la personne dont il est au service, qu'il s'agisse de tuer, ou bien de donner sa vie pour la sienne. + groupe désiré Poison. Si Alistair a, pourtant, été éduqué dans le respect des différences de l'autre, voire même dans un climat plutôt contre le gouvernement (une fois les portes de leur maison fermées), tout a changé le jour où il s'est fait repérer par l'ODP. Enlevé puis torturé et entrainé par eux, il a subi un lavage de cerveau en bonne et due forme, au point de changer, presque radicalement, de personnalité. Depuis, c'est avec fierté qu'il porte cette insigne sur sa veste, et qu'il protège des hauts-placés de l'Ordre. Il espère pouvoir, un jour, être au service du gouvernement, il n'y aurait pour lui pas plus grand honneur. +

Ajouts facultatifs à la fiche (plus pour les Purs) : (une ou toutes les questions, ou aucune peuvent être ajoutées)
Si vous aviez accès à une baguette/à la magie, vous en serviriez-vous ? Pourquoi ? Non. La magie est une abomination de la nature et ne devrait, tout simplement, pas exister. Alors peut-être que cela le rendrait plus fort et lui permettrait de mieux protéger ceux pour qui il a été assigné, mais si c'est pour ne pas parvenir à se regarder dans un miroir en se levant le matin, alors cela n'en vaut pas la peine. + Et les esclaves dans tout ça, vous en dites quoi ? Qu'ils ont bien de la chance d'être encore en vie, et qu'ils feraient donc mieux de ne pas se plaindre de leur sort.
poison

toi et le gouvernement


Que penses-tu du gouvernement actuel ? As-tu des liens avec lui ? S'il n'a pas de lien direct avec la famille royale, il a déjà été le garde du corps d'un sénateur, et cela s'était plutôt bien passé. Le fait est qu'Alistair admire le gouvernement, ainsi que les mesures mises en place par celui-ci. Peut-être n'est-il pas suffisamment sévère avec les sorciers, mais l'homme sait que c'est parce qu'ils peuvent se montrer utile, alors autant s'en servir. Très ambitieux, Alistair aimerait un jour pouvoir être au service de la famille royale, et souhaite donc gravir les échelons pour y parvenir.

Es-tu au courant du mouvement de rébellion ? Si oui, es-tu en sa faveur ? Il a entendu des bruits, forcément qu'il en a entendu. Il va aux réunions de l'Ordre du Phénix, après tout. Et, bon, bien entendu qu'il n'est pas en sa faveur. Sérieusement, si on le lui demandait, ces rebelles feraient bien mieux de se contenter de leur statut, et le gouvernement a été bien charitable à leur égard. La seule chose que ces rebelles risquent, finalement, c'est la mort. Mais bon, s'ils pensent que le combat en vaut la peine, qu'ils essayent ... Après tout, c'est leur cercueil qui ira sous terre, pas le sien.

Que penses-tu de l'Ordre du Phénix ? As-tu des liens avec lui ? Alistair est garde du corps pour quelques hauts placés de l'Ordre du Phénix, depuis qu'il en fait parti. S'il a totalement oublié son enlèvement, ainsi que la fin de son "test", il pense avoir été choisi par ses qualités en matière d'arts martiaux, et ne peut donc en n'être que des plus honorés.

Explique nous ton point de vue sur le statut de sang Si on lui avait posé cette question quelques années plus tôt, nul doute qu'Alistair aurait répondu qu'il n'y a aucune différence entre un sorcier et un non-sorcier, puisqu'ils sont tous des êtres humains, finalement. Mais depuis son embrigadement, sa manière de pensée a changé du tout au tout. Alistair est devenu un supprématiste moldu, et préfère faire comme si les sorciers n'existaient pas, à défaut de les voir éliminés. Il ne prend d'ailleurs pas la peine d'apprendre le nom des esclaves qu'il croise sur son passage, n'en voyant pas l'intérêt.

Es-tu pour ou contre le retour de la magie ? Contre, bien entendu. La magie est une abomination et ne devrait même pas exister. Comment oser simplement penser à poser une question pareille ?

On rappelle que vous pouvez préciser votre rôle officiel au sein des différents groupes sur la fiche, mais si vous combinez un rôle officieux, il faut voir avec le staff et garder le secret ! Donc on évite de le mentionner dans la fiche  :meow:

(n'hésitez pas à bien détailler vos réponses !)

derrière l'écran

pseudo/prénom Golden`Lies - Laure + âge toujours 24 ans + région toujours région parisienne + comment nous as-tu trouvé ? toujours sur bazzart, en tombant par hasard sur le projet + un autre petit mot ? :coeur: :coeur:




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MessageSujet: Re: Alistair - The past is gone, it went by like dusk to dawn   Alistair - The past is gone, it went by like dusk to dawn EmptyMar 26 Juil - 12:44



Alistair Wellington

I know nobody knows, where it comes and where it goes.





contes nous ton histoire


1999

Alistair a 14 ans

Les rumeurs couraient de plus en plus. De simples murmures, elles étaient devenues de plus en plus présentes, partout où il allait. Qu’il se promène en ville, qu’il aille à l’école, Alistair les entendait. Et le soir aussi, il entendait ses parents en parler. Si la guerre était terminée depuis plus d’un an, à présent, il y en avait apparemment une autre qui avait lieu. Une guerre entre les sorciers, et les non-sorciers. Ce soir-là, son père avait eu l’air nerveux, sans qu’il ne le comprenne réellement sur le coup. Mais tout prendrait sens deux heures plus tard, lorsque sa mère rentrerait. Elle ne serait pas seule. Non, elle serait accompagnée d’une jeune, qui avait à peu près son âge. Il fronça des sourcils en la voyant, sa tête ne lui disant rien. « Alistair, est-ce que tu peux lui montrer la maison, s’il te plait ? » lui demanda sa mère, après les avoir salué, son père, ses frères et lui. L’adolescent haussa simplement des épaules, avant de se lever de table. Il passa à côté de sa mère, la regardant d’un air un peu interloqué, puis fit un signe à la demoiselle, pour qu’elle le suive. La cuisine, tout d’abord. Elle semblait fatiguée, peut-être avait-elle faim ? « Donc c’est la cuisine, comme tu peux le voir … Je crois qu’il reste du diner, si tu veux. Papa cuisine moins bien que maman, mais j’en suis pas encore mort, donc tu peux y aller sans risque ! » lui dit-il dans un sourire qu’il espérait amical, bien qu’il restait curieux sur qui elle pouvait bien être et, surtout, ce qu’elle faisait chez eux. « Merci ! Je veux bien, oui ! » lui répondit-elle, tâchant de masquer une gêne qui était bien apparente. « Je m’appelle Marie … Toi c’est Alistair, c’est ça ? » lui demanda-t-elle ensuite doucement, presque chuchotant, comme si le simple fait de lui donner son prénom pouvait lui causer des problèmes. Il acquiesça de la tête, dans un sourire un peu plus forcé, comme il lui servait une assiette et la lui tendait, avec des couverts. « Maman n’a pas dit combien de temps tu resterais … » Elle lui répondit par un sourire désolé, sans rien dire d’autre, comme elle se jetait déjà sur la nourriture et gobait presque tout ce qui lui venait. Et ben … Pour avoir faim, ça, elle avait faim. Ils restèrent un instant ainsi, silencieux, jusqu’à ce que sa mère ne viennent les rejoindre. « Elle semblait avoir faim … » se justifia-t-il en haussant des épaules, anticipant une quelconque remarque que sa mère pourrait lui faire quant au fait qu’il ne soit pas en train de lui faire visiter les lieux. Mais sa mère se contenta de lui sourire, alors il lui rendit son sourire, naturellement.  « Marie va rester un moment avec nous. » commença-t-elle d’un ton bas, et il acquiesça lentement de la tête, espérant qu’elle lui donnerait un peu plus d’informations que ça. « Ses parents … Ses parents sont morts durant ma garde et … Elle était toute seule. » reprit-elle en baissant encore d’un ton, presque dans un murmure. Il baissa un peu la tête, compatissant. Sa mère était chirurgienne et il n’arrivait même pas à savoir comment elle faisait pour tenir le coup, surtout ces derniers temps. « Mais pourquoi est-ce que … » commença-t-il, avant de refermer la bouche, comme il comprenait enfin. Sa mère n’aurait pas pu la signaler. Parce qu’elle en faisait partie. Elle était de ceux que le gouvernement recherchait. Alors il se contenta d’acquiescer de nouveau de la tête, avant de lâcher un petit soupir. Lorsque Marie lui lança un sourire, il le lui rendit – c’était qu’il avait le sourire facile, aussi. « On va voir le reste ? » demanda-t-elle, une fois que sa mère eut quitté la pièce. « Oui ! Puis ta chambre, aussi … J’imagine que tu vas être dans l’une des chambres d’amis. La décoration est un peu vieillote, mais tu pourras en faire ce que tu veux ! » s’exclama l’adolescent, avant de lui faire visiter les lieux. Ils passèrent par la salle à manger, le salon – où il fit brièvement les présentations avec les autres membres de sa fratrie – sa salle d’entrainement – où il lui expliqua sa passion pour les arts martiaux japonais, qu’il pratiquait depuis son enfance. Ils repassèrent brièvement par l’entrée, où il attrapa le sac de Marie, puis montèrent à l’étage, ensuite, avec les différentes chambres et salle de bain. Jusqu’à sa propre future chambre, où il y déposa ses affaires. Puis ils redescendirent et allèrent profiter du jardin, avec le reste de sa fratrie. L’atmosphère retomba aussitôt, comme ils s’amusaient, et que l’insouciance reprenait le dessus. Oui, Marie serait probablement très bien, chez eux. Alistair en était convaincu. Sans savoir que, à peine un an plus tard, les Wellington seraient, malheureusement, obligé de déclarer son sang, et qu’elle serait une de leurs futures esclaves, puisque c’était le sort qui seraient réservé à tant de sorciers.


2010

Alistair a 25 ans

Il l’avait. Debout sur la plus haute marche du podium, il souriait, essoufflé, comme on lui remettait cette médaille dont il avait tant rêvé. L’année prochaine, il pourrait espérer le mondial, peut-être. En tout cas, il pourrait le tenter. Alistair avait déjà vingt-cinq ans, il vieillissait cela ne faisait aucun doute. Le fait qu’il soit rentré si tardivement dans le métier de judoka professionnel ne pouvait que lui barrer la route. Quatre ans de compétitions, et sa carrière touchait déjà presque à sa fin. Le jeune homme était passionné d’arts martiaux depuis sa plus tendre enfance. D’après sa mère, il avait réclamé des cours de judo alors qu’il avait à peine cinq ans – lui-même ne s’en rappelait plus vraiment – mais celle-ci lui avait dit qu’il devrait encore attendre un peu. Rapidement, sa curiosité avait été piquée au vif alors qu’il préparait un exposé sur le sujet, pour ses cours. Ses recherches l’avaient amené à découvrir d’autres sports tout autant passionnant, comme le Kendo puis le Ju-jitsu et l’Aïkido. Son intérêt pour le karaté arriva plus tardivement, étrangement, alors même que c’était le club à la mode de son école. Comme il ne pouvait aller dans tous ces clubs – faute d’emploi du temps, c’était qu’il n’avait pas vraiment le don d’ubiquité, malheureusement – il avait dû supplier sa mère pour qu’elle lui offre des cours particuliers. Et c’était ainsi que sa passion avait véritablement commencé. Cependant, malgré quelques concours non-professionnels brillamment gagnés, il avait fait un pacte avec sa mère : il devait aller à l’université, parce que sportif professionnel n’en était pas un, selon elle, ou tout du moins, pas un qu’il pourrait faire jusque sa retraite. De bien mauvais gré, il avait fini par abdiquer, allant même jusqu’à suivre des études de médecine, pensant lui faire plaisir – et ce fut le cas, bien entendu, il se rappellerait jusqu’à sa mort du regard plein d’étoiles de sa mère lorsqu’il le lui avait annoncé. Peut-être aurait-il dû se contenter d’études moins chronophages. Probablement, même. Parce que, malgré le fait qu’il ait fait de sa mère probablement l’une des femmes les plus heureuses au monde – ce qui, en soi, pouvait valoir le sacrifice – il avait bien rapidement dû faire un choix entre ses multiples entrainements, et ses cours et révisions. En voyant le regard triste de sa mère lorsqu’il lui en avait parlé, il avait finalement pris la décision de continuer ses études, tout en continuant à s’entrainer dès qu’il en avait le temps. Jusqu’au moment où son coach de judo lui avait parlé d’une opportunité dans son équipe de judo, l’année dernière. Son cœur avait alors manqué un battement, comme il lui avait demandé « Mais … Mais … Vous pensez que j’en ai le niveau, coach ? » d’une voix hésitante. Ce dernier lâcha un petit rire : Alistair avait toujours manqué un peu de confiance en lui et en ses capacités. S’il n’avait pas remporté le championnat l’année dernière, le voilà à présent, son sourire tellement grand que l’on pourrait croire il faisait la moitié de son visage, l’illuminant tant son bonheur pouvait être palpable. Après quelques photos, il accourut vers sa famille, les prenant un à un dans ses bras, avant d’étreindre son petit-ami, qui souriait lui aussi, sinon plus, au moins autant que lui. Ses lèvres se posèrent sur les siennes, et sans le « Hum hum … » de sa petite sœur, leur rappelant leur présence, Dieu seul savait combien de temps ce baiser aurait pu durer. « On va bien au resto pour fêter ça, hein ? » demanda-t-elle, ses yeux brillants d’euphorie. Un grand sourire aux lèvres, il acquiesça de la tête. « Bien ! Vous pourrez donc très bien le fêter, ensemble, tous les deux, lorsque vous rentrerez chez vous plus tard, alors ! » reprit-elle dans un regard mutin, le faisant rouler des yeux. Le fait était que sa petite sœur avait probablement été celle acceptant le moins son départ de la demeure familialle, lorsqu’il leur avait annoncé chercher un appartement avec son petit-ami, huit mois plus tôt. Oui, elle l’avait même encore moins bien pris que leur mère – et c’était bien peu dire, étant donné que celle-ci avait fondu en larmes, répétant sans cesse des  « Mon bébéééé … » particulièrement embarrassants. Mais bon, les deux finiraient bien par l’accepter, non ? Après tout, si Alistair était bien certain d’une chose, c’était qu’il n’avait jamais été plus heureux qu’aujourd’hui.


2016

Alistair a 31 ans

Ses iris détaillèrent la pièce, comme Lucian Powell l’avait ramené dans sa demeure. Il s’excusa un instant, disant qu’il visiterait, repérerait les failles qui pouvaient exister dans leur sécurité actuelle, puis quitta la pièce, de son pas lent et maitrisé. Son regard ne se posa pas sur l’esclave qui le fusillait du regard. Pourquoi faire ? Il n’était qu’un sorcier, qu’un impur. Une abomination qui n’aurait pas dû exister et qui, clairement, ne méritait pas une seconde de son attention. Il visitait chaque pièce avec parcimonie, bien qu’il n’avait aucune envie de rester ici. Il fallait le comprendre. La dernière personne dont il avait assuré la protection avait été un sénateur et, bien que Lucian Powell était un être très haut placé, il avait tout de même l’impression d’être un peu rétrogradé. Mais soit. Il obéissait à l’Ordre, et celui-ci l’avait assigné à la protection de Lucian Powell. Alors qu’il en soit ainsi, il lui dédirait sa vie. Il se souvenait encore du jour où il était rentré chez lui, arborant fièrement ce corbeau jaillissant des flammes, écusson accroché sur sa veste en cuir rouge. Il avait été tellement fier, ce jour-là, lorsqu’il leur avait appris qu’il avait été embauché par l’Ordre du Phénix, comme garde du corps. Il ne s’était certainement pas attendu à ce rire qui avait envahi la pièce. Il avait froncé des sourcils, en regardant sa famille. Et puis il y avait eu cette claque, qui avait résonné dans la salle à manger. Sa petite sœur avait porté sa main à la bouche, et voyant celle de sa mère encore dans les airs. Mais lui, n’avait rien senti. Il l’avait entendu, le bruit avait répercuté dans ses oreilles, mais rien. Aucune douleur. Etrange, non ? Il s’était contenté de la fusiller du regard et s’était retenu de cracher au sol, comme seule réponse. Il avait fini par rouler des yeux, se dirigeant vers la porte d’entrée. « Alistair ! Je te jure que si tu passes le seuil de cette porte, c’est pas la peine de revenir ! » s’était-elle écriée, avant que sa sœur ne murmure des « Non … Non … C’est pas possible … » effarés. Il claqua sa langue contre son palais, puis serra la mâchoire. Mais ne répondit rien, cependant. « Et Julian, alors ? » lui avait-elle ensuite demandé, d’un air désespéré qu’il trouva pitoyable. « Qui ? » Sa voix avait été froide, sans une once d’émotion, comme il la fixait, sans ciller. Il roula des yeux, agacé, face à son air choqué, avant de finalement prendre la porte, qui claqua bruyamment. Très bien. Si elle ne voulait plus le voir, alors elle ne le verrait plus. Quant à ce prénom, qu’importe à qui il pouvait appartenir, il n’en avait que faire, finalement. Pourtant, ce qu’il ne savait pas, c’était que, cette nuit encore, il finirait par le crier, dans son sommeil. Les larmes rouleraient sur ses joues, comme il s’excuserait, encore et encore, de l’avoir tué. Des flashs reviendraient le hanter. Il aurait du mal à respirer, comme il se verrait la tête maintenue sous l’eau. Il se tordrait dans son lit, comme il ressentirait l’électricité parcourir chaque membre de son corps. Un autre cri, comme tout ce qu’il avait pu subir durant ces longs mois lui reviendrait en mémoire. Jusqu’à ce que les souvenirs ne s’évaporent, une fois encore. Jusqu’à ce que même son prénom n’existe plus, dans son esprit si meurtri. Tout cela n’était qu’une supercherie, et même lui en était berné, fragile  pantin qu’il était.




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MessageSujet: Re: Alistair - The past is gone, it went by like dusk to dawn   Alistair - The past is gone, it went by like dusk to dawn EmptyMar 26 Juil - 12:46

Plan de la fiche :

1) 1999 : Il a 14 ans. Ses parents cachent un jeune sorcier chez eux, il lui fait visiter la demeure, lui montre sa chambre, etc. Sans savoir que, un an plus tard, celui-ci deviendrait leur esclave, lorsque les moldus auront "gagnés".

2) 2010 : Il a 25 ans. C'est le championnat national de judo, il a attendu toute sa vie d'y participer. Il remporte le titre, il embrasse son petit ami, etc.

3) Maintenant, il fait un cauchemar - passages sur l'ODP : torture (uuuuurg, à voir) ; il "tue" son petit-ami ; se réveille en sursaut à la fin, en larmes, sans comprendre pourquoi.
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