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 fiche de présentation Amaury

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Golden`Lies
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Golden`Lies


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MessageSujet: fiche de présentation Amaury   fiche de présentation Amaury EmptyLun 23 Mai - 21:08

Plan :
1. 13 ans, apprend qu'Eliott a été adopté
2. 16-17 ans, soirée avec Eliott, dérapage
3. Now, 23 ans, mort de la petite soeur, sa parabatai
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Golden`Lies
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Golden`Lies


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MessageSujet: Re: fiche de présentation Amaury   fiche de présentation Amaury EmptyLun 23 Mai - 22:45


Amaury De Lornet

bienvenue dans notre monde terrestre



Infospersonnage


NOM › De Lornet PRÉNOM(S) › Amaury, Leopold ÂGE › 23 ans DATE & LIEU DE NAISSANCE › ../../1993 à Chicago ORIGINES › franco-américain  STATUT MATRIMONIAL › célibataire papilloneur ORIENTATION › bisexuel non assumé PROFESSION/ETUDES › écrire ici. RACE › Nephilims PARTICULARITÉ(S) MAGIQUE(S) › toutes celles d'un Nephilims, spécialisé en combat comme les membres de sa famille QUALITÉS › bienveillant, responsable, emphatique, honnête, loyal DÉFAUTS › volage, bavard, conservateur, exigent, maniaque GROUPE › Rébellion  




Ses opinions


Question 1: Quel role avez-vous au sein de l'enclave ? Et vis à vis de votre famille ? Etant le neveu de Leon De Lornet, Amaury a forcément un rôle plus important au sein de l’enclave que d’autres nemphilims, de par son nom. Pour autant, il ne prend pas part aux décisions et la diplomatie comme la stratégie ne sont pas vraiment son fort, même s’il se rend aux réunions du consul, il n’ose pas donner son opinion, n’étant pas particulièrement à l’aise avec ce rôle. Alors il est surtout un guerrier, chef d'une équipe de quatre chasseurs d'ombre. Il respecte les règles, les chérissant depuis son enfance. Concernant sa famille, Amaury leur est particulièrement loyal. Il serait capable de tout pour eux et a donc toujours été un gamin particulièrement obéissant et bienveillant.

Question 2: Lors d'une bataille, quel genre de combattant êtes-vous ? Amaury est spécialisé en combat, que ce soit en monomachie ou en combat à distance. Cependant, il est du genre à analyser la situation avant de combattre, pour éviter de partir sur une impulsion qui pourrait être fatale. Courageux, il ne prend la fuite que si c’est la dernière solution possible et que continuer serait risqué pour son équipe. Il sait qu’il mourra un jour au combat, protégeant la terre des êtres obscurs, et accepte ce sort, puisqu’il s’agit pour lui d’un honneur.

Question 3: Avez-vous un parabatai ? Amaury a eu un parabatai durant cinq ans, sa petite sœur, Laetitia. La cérémonie a eu lieue lorsqu’il avait dix-huit ans et elle quatorze et, malgré le jeune âge de sa cadette, Amaury n’aurait pu trouver meilleure parabatai qu’elle. Malheureusement, elle est morte il y a tout juste deux semaines dans un combat, se prenant une lame qui lui était destiné. Têtue comme elle était, elle a souhaité poursuivre le combat, quand lui-même disait qu’il valait mieux qu’ils se retirent. Elle a donc donné sa vie pour le sauver et, même si cela devrait être un honneur pour lui, il n’arrive pas à surmonter sa culpabilité et à passer à autre chose.

Question 4: Que pensez-vous de la rébellion et du nouvel ordre ? Amaury ne comprend pas le nouvel ordre et leurs motivations. Il ne comprend pas comment il est possible de pactiser avec le diable (littéralement) pour obtenir plus de pouvoir. Le jeune homme est quelqu’un qui se bat par conviction, par éducation aussi. Le pouvoir n’est pas quelque chose qui l’intéresse et il combat donc ces êtres prêts à tout, même au pire, pour l’obtenir.


Son histoire



2006

Amaury a 13 ans

Amaury avait la tête basse, tentant d’assimiler l’information, comme ses parents venaient de jeter une bombe cinq minutes plus tôt à peine. Eliott n’était pas leur frère. Il avait été adopté. Il ne pourrait donc recevoir sa première rune, comme cela l’avait été pour lui un an plus tôt. Il s’était tant enthousiasmé à l’idée qu’Eliott le rejoigne à l’institut, en plus, que le brun n’avait eu que ce sujet de conversation cette dernière semaine. Encore hier, il était venu le rassurer dans sa chambre, lui disant que tout irait bien. Que, oui, la première rune faisait mal, qu’elle brûlait beaucoup et qu’il aurait peut-être même quelques frayeurs nocturnes ensuite – lui-même avait dû subir des cauchemars pendant deux ou trois jours – mais lui avait promis qu’il serait là pour lui, que dès le soir-même il dormirait avec lui, qu’il ne le laisserait pas tout seul. Bref, que tout irait bien. Mais cela ne se ferait jamais. Il n’était pas son frère. Il n’était pas du même sang que lui. Il n’était pas un nemphilin. Il n’aurait pas sa première rune. Un commentaire de Laetitia, leur sœur – enfin … sa sœur, du coup ? ou était-elle elle aussi adoptée ? – le ramena sur terre. Il la fusilla du regard lorsqu’elle demanda si, maintenant, ils allaient arrêter de passer tout leur temps libre ensemble. Non. Cela n’arriverait jamais. Il pressa des paupières, cherchant Eliott du regard mais, ne le trouvant pas, décida d’aller voir dans sa chambre. Et si Eliott pensait ça, lui aussi ? Et s’il avait peur qu’il ne veuille plus passer du temps avec lui ? Ou … et si Eliott n’en avait plus envie, à présent ? Non, pas possible. Amaury savait que le blond faisait toujours en sorte d’être au centre de son attention, alors cela ne changerait pas juste parce qu’ils ne partageaient pas le même sang, non ? Il n’en savait rien, et cette idée l’angoissa tout de même un peu. Le voyant assis sur son lit, sanglotant, le brun le rejoignit rapidement, avant de s’asseoir à ses côtés. Timidement, presque hésitant, comme s’il avait peur de se faire repousser, finalement, il vint poser ses lèvres sur sa joue humide, avant de l’encercler de ses bras. « Je m’en moque de ce que les parents disent … » souffla-t-il, et ce jour était probablement à marquer d’une pierre blanche : Amaury se moquant de ce que disait ses parents était quelque chose qui n’arrivait jamais, tant il passait son temps à les écouter. « T’es mon frère, ça change rien. » affirma-t-il en déposant un nouveau baiser sur sa joue. « Je sais mais… » commença Eliott d’une voix tremblante, avant de reprendre. « Pourquoi je ne suis rien moi, je voulais tellement être comme toi » Le brun déglutit lentement, avant de renforcer son emprise contre lui, le rapprochant encore un peu de lui. « Tu vas… Ju… Juste m’abandonner » Il fronça des sourcils, avant de presser brièvement des paupières, et de secouer la tête de droite à gauche, à la négative. « Arrête de dire des conneries, tu veux. » répliqua-t-il aussitôt, presque sévèrement, comme s’il le grondait après l’avoir surpris en train de faire une bêtise. Et c’était un peu le cas, finalement. Comment pouvait-il penser cela ? Penser qu’il pourrait l’abandonner ? C’était inimaginable, voilà tout. « Jamais je ne te t’abandonnerai. » affirma-t-il d’une voix plus calme et posée. Il se décala un peu de lui, pour aller s’allonger sur le lit, sur le dos, avant de tapoter à sa droite pour l’inviter à s’allonger à côté de lui. Il attrapa sa main, croisant ensuite leurs doigts, avant de soupirer doucement. « Quant à être comme moi … » soupira-t-il, avant de se mordiller un peu la lèvre. « Quel intérêt ? » Un sourire flotta sur ses lèvres, comme il reprenait. « Je t’aime comme t’es, moi. » Puis il haussa brièvement des épaules, sans se défaire de son sourire. « J’aurais juste voulu devenir un grand combattant moi aussi » lui répondit-il, restant blotti contre lui. Il resserra son emprise sur lui, le serrant un peu plus fort dans ses bras, comme il lui déposait un baiser sur sa tempe. « Tu sais quoi ? » commença-t-il dans un petit sourire. « Je crois que je préfère que tu le sois pas, finalement. » reprit-il avant de hausser nonchalamment des épaules. « Au moins, tu vivras longtemps. Tu auras une belle vie. Tu pourras faire ce que tu veux de ta vie, sans penser au reste. » souffla-t-il en se mordillant doucement la lèvre inférieure. Il pensait ce qu’il disait. Si Amauray s’était toujours fait à l’idée de mourir jeune et était particulièrement réceptif aux règlements, il n’empêchait qu’il était presque heureux à l’idée que son frère n’ait pas à vivre la même vie que lui. « Et tu le mérites. » lâcha-t-il, honnête, avant de lui caresser tendrement le bras.
U.C

2010

Amaury a 17 ans

Amaury aimait ces moments, ces instants où il rentrait de l’enclave sans avoir pu voir sa famille depuis bien trop longtemps à son goût. S’il s’y était habitué, ayant pu se faire à l’idée depuis l’enfance, c’était toujours un moment qu’il chérissait, et cela se voyait à ses yeux qui pétillaient déjà comme il pénétrait dans l’enceinte de la grande demeure familiale. Retirant sa veste, il eut à peine le temps de l’accrocher sur le porte-manteaux qu’une silhouette blonde fonça sur lui pour le prendre dans ses bras. L’adolescent n’eut aucun sursaut de surprise, se contentant de soupirer d’aise comme il renforçait son étreinte, posant ses mains dans le dos de son frère. Voilà la personne qui lui manquait tant, tous les jours. Celui qu’il ne voyait pas suffisamment, celui pour qui il rentrait dès qu’il le pouvait. Leurs parents ? Il les voyait régulièrement à l’Institut et, d’ailleurs, ils n’étaient même pas là ce soir pour l’accueillir. Leur sœur ? Elle aussi était à l’Institut, et dès que leurs entraînements étaient terminés, ils passaient leur soirée ensemble. Mais Eliot n’était pas comme eux et, si cela ne changeait absolument rien à ses yeux, sa présence lui manquait dès qu’il quittait ces lieux. Il aurait tant aimé pouvoir partager cela avec lui, cette partie si importante de sa vie. Il aurait tant aimé qu’il soit comme eux, qu’ils puissent s'entraîner ensemble, en dehors des entraînements à destination de divertissement. Mais ce n’était pas le cas et Amaury veillait toujours à ce que son frère ne se sente pas mis de côté, et sache à quel point il pouvait important pour lui. Et c’était tout ce qu’il lui disait tacitement par cette étreinte, qu’il ne desserrait toujours pas, préférant humer son odeur pour s’en imprégner. « Tu m’as tellement manqué. » souffla-t-il en venant déposer un baiser sur sa joue, à l’orée de son cou, sans le relâcher. « Tu m’as beaucoup trop manqué aussi » « J’ai tellement à te raconter, t’as pas idée. » continua-t-il, repensant à tout ce qu’il avait pu apprendre à l’Institut depuis la dernière fois. « Tu vas bien ? Tout se passe bien pour toi ? » reprit-il sur le même ton, laissant ses mains descendre pour se placer sur ses hanches. Un frisson le parcourut, comme il sentit ses doigts caresser ses bras, et il releva la tête pour planter son regard dans le sien. « Ca va oui, mais le temps me semble très long sans toi tu sais… » Son sourire se fit plus triste à la vue de ses yeux presqu’abattu, et il se mordilla doucement la lèvre, soupirant un peu. Amaury savait que son frère tentait de prendre du recul sur la situation, mais qu’il en avait bien des difficultés. Comment l’en blâmer ? Ils avaient toujours tout vécu ensemble, sauf la plus incroyable expérience de sa vie, finalement. « Je m’entraine le plus que je peux, histoire de te surpasser » Le brun lâcha un petit rire à ses mots, roulant doucement des yeux. Jamais il ne pourrait le surpasser. Amaury trichait grâce à son sang, après tout. Mais, bien entendu, il ne dit rien, et ne dira rien. Ce n’était pas la peine de le blesser en le lui rappelant. « Et toi alors ? Tu me racontes un peu ? » Un grand sourire étira ses lèvres, comme il vint claquer ses lèvres sur sa joue dans un baiser sonore, avant de se décaler de lui, attrapant son poignet entre ses doigts pour rejoindre le salon. Il se laissa tomber sur le canapé, l'entraînant dans sa chute, lâchant un petit rire comme son frère retomba sur lui de tout son poids. « Alors … Par où commencer ? » demanda-t-il en lui lançant un regard pétillant, avant de reprendre. « J’ai de nouvelles runes, déjà. » commença-t-il avant de stopper sans détailler plus, ayant toujours un peu l’impression de remuer le couteau dans la plaie lorsque ce sujet était abordé. «  Ah oui ? Tu me montreras ! » « Et sinon, l’arc est définitivement mon arme de prédilection. Non pas que j’ai déjà eu de doutes à ce sujet. Tu te souviens quand on était petits et qu’on s’amusait à tirer dans une cible ? Je savais déjà que j’aimais ça. Mais maintenant, c’est définitif. » Il bascula un peu la tête en arrière pour mieux le regarder, un sourire flottant sur ses lèvres. « Oui je me souviens bien, tu aimais déjà ça, ça ne m’étonne pas que c’est ce que tu choisisses » « Et toi ? Tu as fait quoi depuis ? » lui demanda-t-il, comme sa main se surélevait pour venir tomber dans ses cheveux blonds, les caressant tendrement. « Beaucoup de force physique, de muscu, j’essaye de développer ma force, c’est toujours ça » Son regard se planta dans le sien, et Amaury devina bien aisément ce que son frère ressentait, comme il se montrait évasif. Il le connaissait par cœur et avec son intuition qui se décuplait au fur et à mesure de ses entraînements, il était persuadé qu’il pourrait presque lire dans ses pensées, un jour, ou du moins les deviner. « Enfin si, j’ai repris la boxe aussi, en club, j’aime vraiment, puis ça me défoule pas mal et tu sais comme j’ai besoin de me dépenser » Un rire s’échappa, et il hocha de la tête, laissant ses doigts se croiser avec les siens, avant de caresser le dos de sa main de son pouce. « Oh oui t’en as besoin ! T’as toujours été tellement hyperactif. Combien de fois j’ai dû te canaliser pour pas que tu en viennes à te blesser, hein ? » se moqua-t-il gentiment, roulant doucement des yeux, même si toute la tendresse qu’il éprouvait à son égard pouvait se lire dans son regard. « Je suis là pour quelques jours, je pourrais t’entrainer si tu veux. Ça fait longtemps … » reprit-il, ce sourire continuant de flotter sur son visage, avant de se déplacer un peu pour embrasser sa joue, tendrement, puis de retourner à sa place. « Pourquoi pas, mais il faut que je te parle d’un truc avant » Le brun fronça des sourcils face à son ton grave, avant de lâcher un « Oui, tu peux tout me dire » un peu automatique, le trouble pouvant s’entendre dans sa voix. Son inquiétude s’augmenta en le voyant baisser la tête. Eliott le regardait toujours dans les yeux, lorsqu’il lui parlait. Ils se regardaient toujours dans les yeux. Il n’y avait pas de place à la honte, à l’embarras ou à la peur, entre eux. Il n’y en avait jamais eu, et ne devrait jamais en avoir. Alors pourquoi baissait-il la tête, ainsi ? Une boule se forma dans son estomac, mais sans qu’il ne puisse l’expliquer, il savait qu’il n’aimerait pas ce qu’il lui dirait. « J’ai… Décidé de partir à la recherche de ma famille biologique » Son sourire s’effaça, comme sa gorge se serra. Non, clairement, il n’aimait pas, et sa tête aussi se baissa, comme sa mâchoire se serrait, elle aussi. « Pourquoi ? » demanda-t-il alors, peut-être un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu. « Enfin … Je … » Il ne savait pas quoi dire. Il savait qu’il ne pouvait pas l’en empêcher mais, en même temps, cette idée le terrorisait. Il ne voulait pas qu’il s’en aille. Il voulait pouvoir le retrouver à la maison, dès qu’il avait du temps pour rentrer. Il voulait … Il n’en savait rien, mais il ne voulait pas ça. « Je suis ta famille … Enfin … On est une famille … Pourquoi tu veux … On te suffit pas ? Je te suffis pas ? » balbutia-t-il, la voix tremblante, comme ses yeux s’humidifiaient et que sa main, tremblante, se détachait de la sienne. Il se laissa faire lorsqu’il lui vint prendre son visage et releva la tête, plantant son regard humide dans le sien, les lèvres tremblantes. « J’ai besoin de connaître la vérité, de savoir d’où je viens vraiment » Sa mâchoire était toujours serrée, comme il ne comprenait pas. Ou ne voulait pas comprendre, plutôt. Pourquoi était-ce important qu’il sache d’où il venait vraiment ? Enfin … Tant qu’il était heureux maintenant, c’était tout ce qui comptait, non ? Ne le rendait-il pas heureux ? Pourquoi voulait-il plus ? Mais une autre partie de lui savait aussi que, s’il ne comprenait pas, c’était parce qu’il n’était pas dans la même situation que lui. Il savait d’où il venait, il savait qui était sa famille, il connaissait son arbre généalogique par cœur, et il en était tellement fier, de ses racines. Mais il aurait simplement voulu lui suffire, voilà tout. C’était égoïste, il le savait, et il s’en voudrait probablement pour cela, mais il ne pouvait pas vraiment s’en empêcher, c’était plus fort que lui. « Je ne veux pas te faire mal. Tu… Tu… » Une larme s’échappa malgré lui, et il se mordilla la lèvre inférieure, presque prêt à aller jusqu’au bout de son égoïsme, de le supplier de ne pas partir, de ne pas le laisser. « Tu es tout pour moi » Il s’apprêtait à lui répondre qu’il était tout pour lui aussi, qu’il était son meilleur ami, son frère, qu’il aurait été son Parabatai si les choses avaient été différentes. Mais il n’en eut pas le temps, comme il sentit ses lèvres se poser sur les siennes, timidement. Il ne bougea pas immédiatement, comme si son cerveau, qui était pourtant si rapide parfois, tournait au ralenti, n’assimilant pas l’information. Puis la surprise le prit, la raison aussi, et il se décala brusquement, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine. « What the … » souffla-t-il, déglutissant lentement, se raclant la gorge. Okay, pas Parabatai, définitivement pas Parabatai. « Je… Désolé » s’excusa-t-il aussitôt, comme Amaury baissait la tête, n’osant pas le regarder, son cœur continuant de tambouriner contre sa poitrine, résonnant jusque dans ses tempes. Il n’eut pas le temps de répondre – pour répondre quoi, de toute façon ? – que son frère se relevait et quittait précipitamment la pièce. Dans un soupir, il se pinça l’arrête du nez, avant de se lever aussi. Il resta debout un instant, laissant la scène se redérouler dans son esprit, avant de secouer doucement la tête et de se diriger vers le bar. Un verre. Il avait besoin d’un verre. Il sortit l’une des bouteilles de son père, avant de se servir et de boire le contenu rapidement, comme s’il revenait du désert et se retrouvait enfin devant une gourde d’eau. Pianotant de ses doigts sur le comptoir, il finit par s’en resservir une, qu’il but d’une traite également, laissant le liquide ambré lui brûler doucement la gorge, lui tirant une grimace. Dans un long soupir, il finit par monter les marches de l’escalier trois par trois, avant de débarquer dans la chambre d’Eliott. Il ne savait pas ce qu’il lui dirait, mais cela n’était pas important. Il ne pouvait pas le laisser comme ça, le laisser s’isoler, pas alors qu’il ne le voyait pas assez souvent à son goût, pas alors qu’il n’était là que pour quelques jours et qu’il voulait profiter de chaque instant qu’il avait. Il écarquilla des yeux en le voyant jeter des vêtements dans un sac, puis claqua la porte derrière lui, annonçant sa présence par la même occasion. « Qu’est-ce que tu fais ?! » demanda-t-il brusquement, sa mâchoire se resserrant instantanément. « Je me prépare à partir » lui répondit-il, sans même le regarder. Quoi ? Comme ça ? Il partait comme ça ? Ses lèvres se remirent à trembler aussitôt et l’adolescent empoigna son bras, comme des larmes commençaient déjà à couler sur ses joues. « Tu … Tu … » bégaya-t-il, avant de se rapprocher pour l’enlacer, posant sa tête contre lui. « Tu peux pas faire ça. » souffla-t-il en retenant tant bien que mal un sanglot, avant de le serrer dans ses bras. Non, il ne pouvait pas partir. Encore moins comme ça. « S’il te plaît … Me laisse pas … S’il te plaît. Pas comme ça … » sanglota-t-il en renforçant son étreinte. Il décala un peu son visage, sans cesser son étreinte, pour chercher son regard, sa vision floutée par ses larmes qui roulaient silencieusement. Et là, à quelques centimètres de son visage, il renifla doucement, hésitant. Ses pensées se mélangeaient, il ne pensait plus très clairement, la faute à l’alcool fort qu’il avait ingéré et dont il n’avait pas l’habitude, probablement. Alors, son cœur battant à toute allure, il décida d’arrêter de penser, de juste agir, sans se préoccuper du reste. Sans se préoccuper de rien. Et ses lèvres vinrent cueillir les siennes, tendrement, suppliant, presque désespéré. Il ne savait pas ce qu’il faisait, il ne comprenait même pas pourquoi il l’embrassait. Peut-être pour le forcer à rester, peut-être pour lui donner ce qu’il semblait désirer et l’empêcher de partir, de le quitter. Peut-être parce que c’était agréable, finalement, de sentir ses lèvres contre les siennes, de laisser sa langue cajoler tendrement la sienne, dansant avec elle dans cette valse qu’il ne souhaitait pas voir prendre fin. Il soupira contre ses lèvres en sentant ses mains se poser dans son dos, le rapprochant encore un peu de lui si c’était possible. L’alcool lui montait très probablement à la tête, il n’y avait pas d’autres explications logiques. Lui qui chérissait tant les règles, qui les connaissait par cœur, les suivait à la lettre. Il ne pouvait décemment pas faire ça, pas dans son état normal. Mais la soirée était éreintante, à mille lieux de ce qu’il avait pu imaginer. Et la peur de le voir partir, de le voir le quitter, l’abandonner, mélangée à l’alcool, était probablement plus forte que tout le reste. Plus forte que sa raison, plus forte que les règles, plus forte que la bienséance. Il ne savait pas comment les choses avaient pu déraper autant entre eux, à ce point. Il ne savait pas à quel moment cela s’était passé. Il n’en savait rien et, en cet instant, il avait simplement envie d’arrêter de réfléchir, pour une rare fois. « Reste. » ordonna-t-il dans un souffle contre ses lèvres, avant de repartir à l’assaut de celles-ci, sans lui laisser le temps de lui répondre. Ses mains descendirent un peu plus bas et, bien que tremblants, ses doigts se faufilèrent sous son haut, caressant brièvement sa peau. Son cœur battait trop vite, trop fort, l’étourdissant, résonnant dans ses tempes tellement fortement qu’il en avait presque le vertige. Comme dans un état de semi-conscience, il le fit reculer jusqu’au rebord du lit, son baiser se faisant plus pressant, avant de le faire basculer sous lui, sans cesser de l’embrasser. Ce qu’il faisait était mal. Résolument mal. Et pourtant c’était tellement bon. Leurs corps s’effeuillaient comme les vêtements volaient dans la chambre pour atterrir sur le sol. Les baisers pleuvaient, goûtant le corps de l’autre, apprenant à le connaître comment jamais ils ne l’avaient fait avant, et comme jamais ils n’auraient dû le faire non plus, probablement. Mais Amaury ne pensa à rien, lorsque son corps fit enfin un avec le sien, lorsqu’il le vit proche du précipice, ses yeux ancrés dans les siens. Le brun le dominait de tout son corps, et pourtant cela n’a rien à voir avec de la domination, rien à voir avec un combat qu’ils se donneraient. Il ne s’agissait que de tendresse, de plaisir, de dévotion aussi. Lorsque cette interlude prit fin, lorsque ce moment en dehors du temps et de l’espace s’arrêta, le brun l’embrassa, tendrement. Si un sourire flotta sur ses lèvres, cela ne fut que bref, comme il réalisait la portée de ses actes, la portée de ce qu’ils avaient faits. Sa gorge se noua, comme il basculait sur le lit, d’abord sur le dos, avant de se retourner sur le côté, dos à lui. Il n’arrivait pas vraiment à croire ce qu’ils avaient faits, ce qu’il s’était passé. Il ne le réalisait pas vraiment, toujours dans cet état second dans lequel il se trouvait. Ramenant ses genoux contre son torse, il resta silencieux, sans bouger. Il ne bougea pas non plus lorsqu’Eliott se rapprocha de lui, venant l’enlacer, puis déposer un baiser sur son épaule. S’il attrapa sa main dans la sienne, croisant leurs doigts, ce fut plus par automatisme qu’autre chose. Et puis il laissa le sommeil le recueillir, et s’endormit. Lorsque ses yeux s’ouvrirent, s’habituant petit à petit à la lumière qui pénétrait dans la chambre, Amaury savait que quelque chose n’allait pas. Et ce n’était même pas cette soirée qui lui noua le ventre, mais plus le fait de réaliser qu’il était seul, dans ce lit qui avait témoin de cette nuit en dehors des réalités. Il se retourna sur le dos, ses yeux fixant le plafond, tâchant de se concentrer pour essayer de percevoir des bruits dans la maison. Mais rien. Rien d’autre que le silence qui le glaçait encore un peu plus. Lorsqu’il prit enfin le courage de se relever, ses iris se posèrent sur une lettre, posée à ses côtés. Sa gorge se serra, comme il l’attrapait entre ses doigts qui tremblaient déjà. Des larmes se mirent à couler sur ses joues en lisant les mots écrits à la va-vite, probablement, à la vue des traits approximatifs de ses mots. Il était parti. Il était parti. Il était parti. Et Amaury savait que sa vie ne serait plus jamais la même, à présent. Parce qu’il l’avait laissé, il l’avait abandonné. Parce qu’il était parti.

2016

Amaury a 23 ans

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Hey bienvenue toi !


PSEUDO, PRÉNOM › Golden`Lies ; Laure ÂGE › 24 ans
PAYS, RÉGION › France, Paris CONNEXION › 7/7
INVENTÉ, SCÉNARIO, PRE-LIEN › scénario d'Eliott :ptitkeur: CRÉDITS › Wiise :ptitkeur:
COMMENTAIRES › Désolée du pavé, mais tout ceci est la faute d'Eliott Arrow (btw, rajoutez-lui ses points, c'lui qui m'a ramenée ici à base de chantage affectif et de menaces :like: )

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◊ <reserved><b>JACK FALAHEE</b></reserved> ➰ Amaury De Lornet


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