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| fiche de présentation Harold | |
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Golden`Lies Admin
Messages : 2724 Date d'inscription : 21/11/2012
| Sujet: fiche de présentation Harold Mer 6 Jan - 16:55 | |
| Harold (Conrad) Doge | ϟ Âge : dix-sept ans, né le X janvier 1962 ϟ Nationalité : Anglais ϟ Année d'études : sixième ϟ Affiliation : neutre à tendance ODP ϟ Sang : Sang-Pur ϟ Maison : Gryffondor ϟ Avatar : Josh Hutcherson (avatar red lips.) |
Baguette : Harold était très impressionné, la première fois qu’il mit les pieds dans la boutique d’Ollivander. Oh, venant d’une famille de Sang-Pur, il savait qu’il n’y couperait pas et que, lui aussi, un jour, obtiendrait le fameux sésame. Mais voir toutes ses baguettes devant lui ne put que lui mettre des étoiles dans les yeux. La baguette qui le choisit fut une baguette en bois sycomore, flexible. D’une taille de 27,8 cm, elle contient en son cœur une plume de phénix. Et lorsque M. Ollivander lui expliqua que les baguettes en bois de sycomore étaient tournées vers la quête et avides de nouvelles expériences, et qu’elles ne s’épanouissaient qu’entre les doigts d’un sorcier curieux, vif et ayant le goût de l’aventure, le sourire de l’enfant ne put que s’agrandir. C’était qu’il correspondait parfaitement à la description qu’il lui en faisait. Miroir du Riséd : S’il devait se retrouver devant le Miroir du Riséd, Harold ne serait pas plus original que n’importe quel orphelin. Il y verrait sa mère, toujours vivante, toujours auprès de son père et de lui. Oui, elle serait là, avec sa longue crinière de jais, souriante comme jamais. Elle n’aurait pas été tuée lors d’un simple vol qui aurait mal tourné. Un moldu ne lui aurait jamais retiré sa mère, simplement parce qu’elle portait un collier un peu trop précieux. Oui, sans aucun doute, Harold verrait sa mère, immortelle, comme il avait toujours imaginé qu’elle l’était. Parce que si on le lui avait dit, jamais il n’aurait cru qu’il était si simple d’enlever une vie. Cette histoire lui aura, au moins, permis de relativiser sur la condition de sorcier, et des différences avec les moldus. Un sorcier n’est pas supérieur, un sorcier n’est pas invincible. Il ne suffit que d’un coup de couteau mal placé pour que la vie ne s’éteigne à tout jamais, car un être humain reste un être humain, qu’importe qu’il soit sorcier de sang-pur, mêlé, né-moldu, ou tout simplement moldu. Épouvantard : Sans hésitation : une araignée. Peu importe la taille que l’épouvantard prendra, vous pouvez être certain que le gryffondor se mettra à pousser un cri en le voyant. Harold est phobique des araignées depuis son enfance. Un jour, après une piqûre, il s’est retrouvé à faire une crise allergique, lui bloquant la trachée et l’empêchant de respirer. Ses parents l’ont rapidement amené à Sainte Mangouste, où le pauvre enfant a dû boire pendant plusieurs jours une potion des plus répugnantes et abjecte. S’il n’en est plus allergique depuis, il en est devenu phobique, ce qui est bien embêtant, parfois. Comme la fois où il était tranquillement en train de séduire une jolie jeune fille, en cinquième année, et qu’il s’est mis à pousser un cri aigu et à se lever d’un bond. Oui, ses rires resteront très certainement dans sa mémoire, c’était certain – et cela ne l’aidera clairement pas à apprécier ces arachnides. Amortentia : Lorsque Harold s’est retrouvé devant une potion d’Amorentia durant le début de sa sixième année, il y était plutôt allé en rigolant. Il ne prenait absolument pas au sérieux le fait qu’une potion puisse leur sentir les odeurs de personnes qu’ils aimeraient. Parce que c’était un peu des sornettes, tout ça, non ? Pourtant, en présence de cette potion, trois odeurs sont venues chatouiller ses narines. La première était celle du pudding. Si elle le surprit un peu, il n’eut aucun mal à laisser les souvenirs de ce dessert, que sa mère leur cuisinait chaque dimanche, lui revenir en tête. Oh, il n’avait jamais aimé les puddings de sa mère, pourtant. Non, il détestait ça, même, et avait toujours insisté pour que sa mère ne cuisine autre chose, le dimanche. Pourtant, qu’est-ce qu’il ne donnerait pas, maintenant, pour en remanger. La deuxième odeur ne le surprit absolument pas, tant elle lui était familière. C’était celle de l’alcool. Un alcool fort, peut-être était-ce le whisky qu’il piquait parfois – lire, à chaque vacances – dans le bar de son père ? Ou alors, c’était de l’alcool plutôt bon marché, qu’il buvait abondamment, lors des fêtes qu’il appréciait tant, et qui appelait généralement à la luxure. La dernière odeur le surprit, à nouveau, parce qu’il était incapable de savoir d’où il la connaissait. C’était une douce effluve de rose, et qu’importe les efforts qu’il pouvait faire, il lui était impossible de se rappeler d’où il l’avait croisé, et à qui elle pouvait bien appartenir. Compétences magiquesChaque sorcier commence le jeu avec 40 points de compétences magiques, à disposer comme il le souhaite entre les différentes compétences listées ci-dessous. Ces points pourront influencer le jeu, et il est possible d'améliorer chaque compétence au fur et à mesure du jeu. Vous trouverez ici un guide des compétences magiques pour vous aiguiller un peu sur leur impact in RP et vous permettre de mieux les attribuer. Duels : 6/10 ϟ Se débrouillant bien en sortilèges et ayant une quantité d’énergie à revendre, Harold s’en sort plutôt bien en duel. Oh, il n’est pas particulièrement bon, mais disons qu’il sait se défendre et attaquer. Il serait meilleur s’il parvenait à se concentrer suffisamment longtemps sur son adversaire, mais ses pensées finissent toujours par dériver – encore plus lorsque l’adversaire en question appartient à la gent féminine, mais cela va sans dire. Potions : 6/10 ϟ Si le jeune gryffondor réussissait à tenir en place plus de cinq minutes, nul doute qu’il excellerait dans cette discipline. Mais, à nouveau, sa capacité de concentration n’est pas particulièrement élevée, et il finit presque toujours par l’oublier sur le feu. Mais c’est une matière qu’il apprécie, surtout qu’il ne serait pas contre l’idée de réussir à faire un amortentia un jour – ou plutôt une potion aphrodisiaque, si cela existe, car l’amour, ce n’est pas vraiment pour lui. Métamorphose : 7/10 ϟ Harold aime sa directrice de maison. Vraiment, c’est probablement l’adulte qu’il préfère à Poudlard. C’est donc plutôt logique qu’il tente de faire plus d’efforts dans la matière de sa professeur préférée. De toute façon, en tant que Gryffondor, ce n’est pas vraiment permis d’être mauvais en métamorphose, non ? Sortilèges : 7/10 ϟ Le jeune homme étant plutôt curieux par nature, il aime bien découvrir de nouveaux sortilèges. Il a toujours un peu de mal à s’appliquer suffisamment pour réussir ses sortilèges à la perfection, mais cela ne change rien au fait qu’il est plutôt doué, et que sa curiosité fait le reste. Légilimancie : 2/10 ϟ Harold aime beaucoup l’idée de la légilimancie. Réellement, le fait d’avoir la possibilité de rentrer dans la tête des gens pour découvrir leurs secrets le fascine. Que ne donnerait-il pas pour savoir à l’avance quoi dire ou quoi faire pour séduire une jolie fille. Malheureusement, malgré de nombreux essais, cela s’est toujours soldé par des échecs. Toujours cette fichue concentration. Occlumancie : 0/10 ϟ Il n’en voit aucunement l’intérêt, étant de toute façon de nature franche et honnête. Harold, il est plutôt du style à dire ce qu’il lui passe par la tête, sans forcément réfléchir aux conséquences. Autant dire qu’il n’a donc aucun attrait pour cette discipline. Quidditch : 7/10 ϟ Ce n’est pas vraiment pas attrait pour le sport qu’Harold est dans l’équipe de Quidditch. Non. D’une, c’est parce que le jeune homme aime bien s’entrainer pour sculpter son corps. De deux, c’est parce qu’il s’est dit que faire partie de l’équipe de Quidditch, c’était plutôt cool, comme technique de drague. Et le pire, c’est que ça a l’air de fonctionner. Divination : 5/10 ϟ La divination, c’était un peu l’option facile du jeune homme, lorsqu’il ne savait pas trop quoi choisir. Et finalement, il s’est vu apprécier ça. Oh, il a plutôt tendance à laisser son imagination faire le boulot, plutôt qu’à prédire quelque chose de véritable. Mais apparemment, cela fonctionne plutôt bien, et les résultats suivent. ϟ Pseudo/prénom : Golden`Lies - Laure ϟ Âge : 23 ans ϟ Fréquence de connexion : ϟ Ce personnage est : inventé kinda ϟ Où nous avez-vous connu : Cécile, Cha, Julia, Margaux, Jeanne, Yannis, tout ça tout ça :l: ϟ Le mot de la fin : i hate you Virginie :l: (et j’ai fait cette fiche en étant malade, avec de la fièvre, tout ça tout ça, alors soyez indulgents pretty please :sad: ) | |
Dernière édition par Golden`Lies le Mer 6 Jan - 21:20, édité 4 fois | |
| | | Golden`Lies Admin
Messages : 2724 Date d'inscription : 21/11/2012
| Sujet: Re: fiche de présentation Harold Mer 6 Jan - 16:55 | |
| hogwarts: a history Le petit Harold venait tout juste de sortir de ses songes. Il se sentait tout courbaturé, probablement parce qu’il était tombé à plusieurs reprises du balai de son papa, la veille. Ce dernier, ancien membre de l’équipe de Quidditch et toujours autant passionné par ce sport, avait voulu l’entrainer un peu. Si la balade dans les airs lui tira plusieurs rires et regards émerveillés, lorsque vint le moment de monter tout seul dessus, comme un grand, ce ne fut pas du même registre. Mais ce n’était pas si grave. Il n’était pas du genre à abandonner devant la difficulté, au contraire même. Sa curiosité le poussait à tenter à nouveau, encore et encore. Et il aurait bien continué, il serait bien remonté sur ce si grand balai, si sa maman n’avait pas accouru dans le jardin après une énième chute. Il baissa la tête instantanément, même si ce n’était pas lui qu’elle grondait. Même si c’était son papa qu’elle traitait d’inconscient et d’immature. Parce qu’il n’aimait pas voir sa maman en colère. Ni triste, d’ailleurs. Non, il préférait quand elle souriait et quand elle riait. C’était bien mieux. Elle était bien plus jolie ainsi, d’ailleurs. Mais bon, comme sa maman lui avait expliqué, il y avait des moments où elle ne pouvait retenir les cris, principalement lorsqu’elle était inquiète. Ce n’était pas qu’elle lui en voulait, ou qu’elle ne l’aimait plus. Non. Elle avait simplement peur qu’il lui arrive quelque chose, justement parce qu’elle l’aimait. Alors c’était qu’elle devait aussi aimer son papa. Parce que lui aussi, il avait la tête basse, même si Harold voyait bien qu’il tentait de retenir quelques rires. Alors forcément, le lendemain matin, l’enfant avait un peu mal partout. Mais on était dimanche, aujourd’hui, et sa maman leur préparait toujours un grand repas, le dimanche. Alors il se força à se lever, même s’il eut du mal à tenir sur ses petites jambes. Puis il regagna le salon, dans un grand sourire. Harold se demandait pourquoi sa maman continuait toujours à lui cuisiner du pudding. Il n’aimait pas ça. Mais vraiment pas. Même qu’il trouvait ça dégoûtant. Mais comme sa maman avait eu l’air triste lorsqu’il le lui avait dit, Harold n’avait plus jamais osé faire de commentaire sur son dessert. Et, aujourd’hui encore, même s’il avait du mal à l’avaler, il fit semblant que c’était très bon. Et sa maman, elle sourit. Et c’était un peu tout ce qui comptait, finalement. *** Il se sentait mal. Sa respiration était saccadée, sa gorge bloquée, et son cœur battait bien trop fortement dans sa poitrine, résonnant jusque dans ses tempes. Il y avait juste cette souffrance en lui, qui lui serrait les trippes, à l’idée qu’aujourd’hui était la dernière fois qu’il l’avait vue. Qu’il ne la reverrait plus jamais, maintenant qu’elle était sous terre. Mais ce n’était pas l’imagine de sa mère descendant sous terre qui hantait ses pensées. Non. C’était plutôt chacun des bons moments qu’ils avaient vécus ensemble. Allant du simple éclat de rire qu’elle lâchait, lorsqu’il blaguait. Passant par le câlin qu’elle lui faisait, encore durant les dernières vacances, chaque soir avant l’heure de dormir. Il se rappelait encore de la lettre qu’elle lui avait envoyée, l’enthousiasme qu’elle avait écrit, en réponse à la sienne l’informant qu’il avait été réparti chez les rouge et or. Il lui avait raconté en détail tout ce qu’il avait ressenti, du moment où il s’était installé sur cette chaise, jusqu’au moment où le Choixpeau avait entonné Gryffondor – bon, en fait, il n’avait pas vraiment eu le temps de ressentir grand chose, parce qu’il avait été réparti dans cette maison en l’espace de quelques secondes, à peine l’objet enchanté posé sur sa tête ; c’était, qu’en plus de sa personnalité, ses parents et une très grande partie de sa famille y avait été. Harold ne comprenait pas comment sa mère pouvait être morte. C’était peut-être un peu idiot, peut-être un peu naïf aussi, mais il n’avait jamais pensé que sa mère pourrait mourir un jour. Des larmes coulaient sur ses joues, sans réussir à s’arrêter, et il n’arrivait pas à parler. Non, ce n’était pas tant qu’il n’y arrivait pas. C’était qu’il ne le voulait pas. Parce qu’il n’y avait aucun mot à dire. Que dire, comment nommer la souffrance que l’on pouvait ressentir, lorsque l’on avait treize ans et que l’on venait de perdre sa mère ? Il n’y avait rien à dire. Il n’y avait pas de mot.
Il laissait l’alcool l’enivrer, venir l’étourdir et le griser. Ce que cette sensation pouvait faire du bien. Dym avait toujours les bons plans, pour bien s’amuser. C’était pour ça qu’il l’aimait bien. Parce que c’était toujours sans prise de tête, toujours gai, et qu’elle les entrainait souvent dans des situations bien surprenantes. Harold aimait ça. Il aimait cette sensation d’enivrement, ce moment où il lâchait complètement le contrôle de lui-même, et où il n’y avait plus que son instinct qui agissait. Il chercha Dym du regard, avant de l’apercevoir en train d’embrasser un autre homme sur un canapé. Il lâcha un petit rire, secouant la tête, tâchant de repérer une autre fille dans l’assemblée présente. Hey, si sa petite amie avait le droit de s’amuser, lui aussi ! Bon, pour tout dire, il ne s’était jamais privé de le faire, depuis qu’ils étaient ensemble. Oh, il couchait régulièrement avec elle, et la gryffondor était clairement sa préférée de toutes. Il la connaissait depuis plusieurs années maintenant, et avait directement été charmé par le caractère de feu de la meilleure amie de sa cousine. Alors il l’avait voulu, et avait attendu de grandir un peu, plus ou moins patiemment – sous-entendre, il lui faisait les yeux doux dès qu’il la voyait, et riait peut-être un peu plus fortement que la normale à ses blagues, mais n’allait pas plus loin avec celle qui était, tout de même, de deux ans son ainée. Et, franchement, cette attente avait valu le coup ! Dym était tout simplement géniale et, s’il n’avait jamais été très friand des relations de type couple et ce genre de niaiseries, well, il s’y accommodait plutôt pas mal. Parce qu’en plus d’apprécier le temps qu’il passait avec elle, il savait que s’il se prenait un râteau par une autre fille, il avait simplement à passer la voir pour finir la soirée en beauté. *** Bon, sans trop de surprise, Dym et lui, c’était fini. Les deux avaient discuté et étaient parfaitement tombé d’accord sur le fait qu’ils n’étaient que des potes aimant passer du bon ensemble. Bref, en fait, leur relation allait être parfaitement comme avant, sauf que Dym n’avait plus le titre de « petite-amie ». Que du bénef. Il en avait même gagné un ami, Cin, d’ailleurs, qui était très proche de la gryffondor aussi. Bon, Harold connaissait Cin depuis qu’il avait intégré l’équipe de Quidditch des gryffondor. Mais le batteur n’était pas forcément le genre de personnes que l’on souhaitait fréquenter, il fallait bien l’avouer. Mais, finalement, il était vachement fréquentable, l’Irlandais ! Et même qu’il était son nouveau pote de beuverie. Mais il n’était pas question de Dwyer ce soir. Non, ce soir, toute son attention était portée sur Styx. Des mois qu’ils flirtaient ensemble. Des mois qu’elle l’allumait, avant de toujours se rétracter à la fin et de lui souhaiter une bonne fin de soirée – est-ce qu’elle réalisait qu’il était impossible qu’il passe une bonne fin de soirée, si elle l’envoyait balader à chaque fois après l’avoir allumé ? Mais, ce soir, Harold le sentait bien. Oui, ce soir, elle allait craquer et ils allaient passer une nuit de folie ensemble. Et ce fut presque le cas. Oui, oui. Ils s’étaient mis à l’écart, s’embrassant à pleine bouche dans une salle vide. Leurs vêtements se retrouvaient bien rapidement au sol, et leurs peaux nues se réchauffaient entre elles. Mais le gryffondor fronça des sourcils, comme elle l’embrassait. Pourquoi est-ce qu’elle ne le repoussait pas, en cet instant ? Normalement, elle le repoussait même avant que ça n’aille aussi loin. Simplement après quelques mains baladeuses. Il y avait quelque chose qui clochait. Et alors qu’il se reculait un peu pour mieux la regarder, il comprit, comme elle se mit à éclater de rire. Elle était totalement défoncée. Harold fit une moue boudeuse, commençant déjà à ressentir la frustration de sa nuit en solitaire pointer le bout de son nez. Il se laissa à nouveau embrasser, puis soupira contre ses lèvres. Dans un petit sourire, il vint poser un baiser sur son front, avant de reboutonner son pantalon. « Reviens me voir demain, veux-tu … » souffla-t-il avant de lui voler un baiser. Puis il se décala de la serpentard, à regrets, avant de rejoindre ses dortoirs, la chemise à moitié reboutonnée.
C’était tout sourire que le jeune homme se dirigeait vers la salle à manger, la lettre du Ministère en main. Oh, il était stressé, un peu en tout cas. Non pas qu’il accordait une grande importance à ses études, mais il n’avait pas non plus spécialement envie d’avoir raté toutes ses BUSEs. Oui, bon, c’était vrai qu’il aurait peut-être dû y réfléchir avant de passer ses examens, et se concentrer un peu plus sur ses révisions plutôt que sur les formes avantageuses des jolies gryffondors présentes dans sa salle commune. Pandore – qu’il surnommait affectueusement PandyPanda, parce que cela lui allait à la perfection – avait même fait le déplacement, et se trouvait à côté de son père. Sa cousine n’aurait manqué ça pour rien au monde, même si sa carrière était lancée – et Harold trouvait ça plutôt cool, qu’elle vienne toujours le voir et l’enquiquiner, alors même qu’elle était célèbre maintenant. Le brun souffla, tentant de relâcher un peu la pression, comme il s’installait en face d’eux. Puis, lentement – il y rajoutait peut-être un brin de comédie – il ouvrit l’enveloppe. « Astronomie : Piètre ; Sortilèges : Effort exceptionnel ; Défense contre les forces du Mal : Acceptable ; Divination : Effort exceptionnel ; Botanique : Piètre ; Histoire de la magie : Acceptable ; Potions : Effort exceptionnel ; Métamorphose : Effort exceptionnel ; Etudes des moldus : Effort exceptionnel » Un grand sourire étira ses lèvres, comme il était satisfait de ses résultats. Oh, ce n’était pas non plus excellent, mais il n’avait jamais été un excellent élève non plus. Alors voir qu’il n’avait raté que deux de ses BUSEs – dans des matières qui ne l’intéressaient absolument pas, en plus – le mettait en joie. Après avoir pris son père et sa cousine dans ses bras, et avoir ri à leurs félicitations qu’il trouvait exagérées – c’est bon, il ne s’agissait que de BUSEs, il ne fallait pas exagérer non plus – ils décidèrent d’aller fêter ça en bonne et due forme. *** Sixième année. Avant-dernière année. Harold ne savait pas vraiment comment il se sentait à propos de ça. Oh, il y avait pas mal d’avantages à être en sixième année. Il était grand maintenant. Grand dans le sens où les septièmes années ne diraient pas non à passer du temps avec lui sous prétexte qu’il était trop jeune et qu’il pourrait tenter sa chance avec les cinquièmes années, qui elles avaient un peu vieillies aussi. Donc oui, clairement, c’était un point très positif et qui l’enthousiasmait tout particulièrement. Mais, sixième année, cela voulait aussi dire que l’année prochaine serait sa dernière année. Et qu’il allait devoir décider quoi faire de sa vie. Et, franchement, ce n’était pas quelque chose qui l’inspirait. Comment pouvait-il savoir ce qu’il avait envie de faire ? Il avait juste envie de s’amuser et de profiter de la vie. Mais il ne s’angoissa pas plus que ça. Justement parce qu’il avait l’habitude de vivre l’instant présent, et que passer du temps à réfléchir sur son futur n’était pas forcément le mieux. Mais, quitte à être en cours de divination, autant en profiter un peu, non ? Si le professeur pouvait lui dire ce qu’il allait faire plus tard, ce serait tout aussi bien, et il n’aurait pas à y réfléchir plus que ça ensuite. Mais, rapidement, toutes questions s’envolèrent, à l’instant où son regard se posa sur la ravissante blonde avec qui il allait être en duo aujourd’hui. Il ne savait pas de quoi allait être fait son futur, mais il ne dirait pas non à ce qu’elle partage une petite place – lire, qu’elle partage son lit – dans son futur proche. Il lui lança un grand sourire, s’humidifiant un peu les lèvres, oubliant complètement le reste. Il ne l’écouta pas vraiment parler, d’ailleurs, ni même se présenter – bien qu’il crut entendre le prénom Ava et la discipline lignes de la main – trop concentré qu’il était à imaginer toutes les jolies et agréables choses qu’ils pourraient faire ensemble. Tel un gentleman, il prit sa main dans la sienne, avant d’y déposer un bref baiser, frôlant le dos de celle-ci. « Alors jolie Ava … » commença-t-il avant de retourner sa main, puis de caresser l’une des lignes de sa paume de son pouce. « Je vois … qu’il va se passer quelque chose, entre toi et moi …Quelque chose qui va te faire perdre totalement la tête … Car, bientôt, j’occuperai toutes tes pensées … » souffla-t-il après avoir feint la concentration sur sa paume, relevant son visage vers elle, un grand sourire en coin étirant ses lèvres. Okay, pire approche ever. Même lui, il n’en était pas vraiment fier, de celle-ci. Et pourtant, lorsque qu’il la vit rougir fortement et se mettre à balbutier quelque chose d’incompréhensible, il se dit que son objectif avait plutôt été atteint.
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