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 Olian - BDSM bouya

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Golden`Lies
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Golden`Lies


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Date d'inscription : 21/11/2012

Olian - BDSM bouya Empty
MessageSujet: Olian - BDSM bouya   Olian - BDSM bouya EmptySam 1 Oct - 23:17

Oliver ne savait pas ce qu’il faisait ici, devant cette devanture. Cela faisait bien une quinzaine de minutes qu’il s’y trouvait, incapable de bouger, comme tétanisé. Dans l’une de ses mains se trouvait une carte, carte qui l’autorisait à taper à la porte, puis à pénétrer à l’intérieur. Dans son autre main, entre deux doigts, se trouvait une cigarette qu’il venait d’allumer. La deuxième depuis qu’il était arrivé à destination. Il lâcha un long soupir, avant de la ramener en bouche, et d’en tirer une longue bouffée. Il n’allait pas y arriver. Il ne savait même pas ce qu’il foutait là. August avait réussi à l’y entrainer, avant d’entrer à l’intérieur du bâtiment, lui disant qu’il pouvait le rejoindre quand il se sentirait prêt. Sauf qu’il ne se sentirait jamais prêt. Pour tout dire, avant que son meilleur ami ne lui en parle, Oliver n’avait aucune idée que ce genre d’endroit existait. Qui aurait pu croire qu’en plein cœur d’Ottawa se trouvait un club BDSM, après tout ? Qui aurait pu croire, d’ailleurs, que derrière cette porte somme toute basique, se cachait un lieu de la plus haute perversion ? Parce que c’était bien ce que c’était, non ? De la perversion ? Par Merlin, comme August pouvait-il croire que cela l’aiderait ? Pire, qu’il aimerait ça ? Surtout après ce qu’il venait de vivre. Il venait tout juste de se sortir de l’enfer dans lequel Colin l’avait entrainé. Après un an de relation, après avoir failli couper les ponts avec sa famille et ses amis, après n’avoir vécu pratiquement qu’autour de son ex petit-ami, il en était venu à une évidence : Colin était un pervers narcissique. Colin l’avait manipulé. Colin avait abusé de lui. Colin l’avait détruit – il fallait appeler un chat un chat, après tout. Alors, non, il ne voyait pas en quoi se soumettre à une personne, lui donner l’entière contrôle de sa personne, l’autoriser à pouvoir contrôler son plaisir et à le battre s’il n’y parvenait pas l’aiderait. Pire, il ne parvenait pas à voir la différence qu’il y aurait de sa relation avec son ex.

Pour autant, après encore vingt bonnes minutes, il finit par taper à la porte. Lorsque la grille du judas s’ouvrit, il sursauta, comme il déglutit lentement. Il finit par tendre la carte, disant qu’on l’y avait invité, exactement comme August lui avait dit de se présenter. Après avoir examiné la carte, il ouvrit la porte, et le fit rentrer. L’homme, qui se présenta comme étant un valet – n’importe quoi, sérieux, il s’était cru au siècle dernier ? – lui prit sa veste, avant de lui demander ses papiers d’identité, qui lui seraient restitué à sa sortie. Cool, un total inconnu allait connaître son nom. Et du coup, n’importe qui pourrait savoir qu’il allait dans un club de pervers. Non, vraiment, très cool. Dans un soupir rempli de mauvaise volonté, il finit par exécuter ce qu’il lui disait, tout en écoutant d’une oreille les explications qu’il lui fournissait. Il avait le droit à cinq visites gratuites en tant qu’invité avant de décider s’il souhaitait faire partie du club ; l’alcool était à éviter, encore plus les premières fois – bah merde alors, c’était pas qu’il avait bu avant de venir, mais un peu quand même, l’alcool était un peu comme son eau – et il avait même droit à un joli bracelet qui, apparemment, dans le langage des pervers, voulait dire « pas touche » – ou qui, si on lui demandait son opinion, disait juste qu’il n’y connaissait rien et pouvait donc totalement se faire avaler tout cru.

Il finit par apercevoir August près du bar et, après avoir remercié le « valet », il le rejoignit. « Bon, August … Sérieux, c’est une blague ou quoi ? » lui demanda-t-il en le fusillant du regard, n’osant même pas regarder la salle dans laquelle il se trouvait et qui puait la luxure à plein nez. Non, sérieux, ces tons de rouge et de noir, un peu cliché, non ? Il en frissonna. Le dit-August, ce faux meilleur ami, ce faux frère, roula des yeux exagérément avant de lâcher un petit rire. « Relaaaaxe Oli. Respire vieux ! » lui dit-il, et malgré tout, Oliver s’exécuta. « Je t’ai parlé de Juliet, okay. Elle a vécu à peu près la même chose que toi. Enfin pas exactement mais elle a été vio- » Oliver le coupa d’un signe de la main, refusant d’entendre ce mot qui, selon lui, ne le définissait pas. « Elle a eu un Dom qui lui a redonné confiance en elle. Qui lui a redonné le goût et le plaisir des relations. » Oui, August lui avait dit tout ça, il radotait – l’alcool, probablement, le connaissant. Oliver lâcha un long soupir, toujours pas convaincu. « Okay, donc qui est-ce que je dois voir pour me soigner ? » dit-il d’une voix trainante, montrant à quel point il avait envie d’être partout sauf ici. « Il est là ce soir, je l’ai croisé. Donc sache déjà que le Dom Max est vraiment réputé dans le milieu. Il est Maître de Donjon parfois, et tu te doutes bien que c’est pas n’importe qui qui peut l’être. » Ah oui, il s’en doutait bien ? Pas vraiment, non. Rien ne le lui garantissait. « Tiens ! C’est lui qui se rapproche ! » dit-il en désignant un homme qui se dirigeait vers le bar. Oliver ne le vit pas bien, au début, la faute à la lumière tamisée. La quarantaine, plutôt grand. Bien bâti, aussi. Mais, justement, il n’avait pas particulièrement envie de laisser un homme bien bâti le fouetter – allez comprendre, hein ! Pour autant, plus l’homme s’avança vers eux, plus il se figea, comme si son sang se glaçait dans ses veines. « Oh putain ! » s’exclama-t-il alors qu’il n’était plus qu’à quelques pas, attirant son attention par la même occasion. Nul doute que l’homme aussi l’avait reconnu, à l’instant même où il posa ses yeux sur lui. Il déglutit lentement, incapable de détourner ses yeux de l’homme qu’il connaissait, probablement depuis toujours.

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Golden`Lies
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MessageSujet: Re: Olian - BDSM bouya   Olian - BDSM bouya EmptyMer 12 Oct - 18:22

Il n’en croyait pas ses yeux. Maximilian, l’homme dont parlait August ?! Mais … N’importe quoi ! Il devait être en train de faire un rêve très très étrange, et allait bientôt se réveiller. Il ne savait absolument pas pourquoi il ferait ce type de rêve, mais bon. Peut-être avait-il un peu trop fumé et bu avant de s’endormir, et son cerveau en avait gardé quelques séquelles. « Pardonne moi August » Oh. Il connaissait donc le prénom d’un de ses meilleurs amis. Super. Top. Et il allait pouvoir dire à son père que son ami appartenait à un club de pervers et aimait se faire fouetter le derrière. Quoique … Comment lui expliquerait-il cela, à son père ? Comment serait-il au courant, après tout, sans avouer qu’il était lui-même un pervers qui, apparemment, contrairement à meilleur ami, aimait fouetter les derrières ? « Je t’emprunte Oliver un instant » Mais pourquoi il voulait l’emprunter et lui parler ? Allait-il le menacer ? Et puis, Oliver, lui, n’avait pas particulièrement envie de lui parler, pour être tout à fait honnête. Il venait tout juste d’apprendre que le meilleur ami de son père, que celui qui était son parrain, était également apparemment un membre influent dans cette … communauté. Il en frissonnait, tant cette situation lui semblait … rocambolesque. Mon Dieu, dans quoi s’était-il laissé entraîné ? Pourquoi diable avait-il écouté August et s’était-il rendu dans ce club ? Il l’avait su, dès l’instant où son ami lui en avait parlé, que ce n’était pas une bonne idée. Il l’avait su et, pourtant, il n’avait pas écouté son instinct – lui qui était pourtant l’une des personnes les moins courageuses qui existent, ayant tendance à rapidement prendre ses jambes à son cou, il avait bien choisi son moment pour ne pas écouter son instinct. Mais bon, c’était de sa faute, aussi. C’était bien beau de ne pas vouloir lui parler mais, maintenant qu’il avait attiré son attention – alors qu’il aurait pu se montrer plus discret, se laisser ensevelir dans le sol pour ne jamais en sortir, au lieu de s’écrier vulgairement – il n’avait plus vraiment d’autres choix. Quoique, il pourrait toujours se mettre à courir vers la sortie, récupérer ses affaires, quitter le club puis ensuite quitter le pays et changer d’identité. Ah, merde, non, il ne pouvait pas, il était sorcier et n’avait pas le droit de quitter le pays, justement. C’était un peu pour ça que l’une de ses sœurs était retenue en « otage », servant d’esclave à il ne savait quelle famille haut placée. Stupide virus de merde.

Bref, il n’avait donc pas vraiment d’autres choix et, de plus, son parrain l’attrapant par le bras et l’entrainant plus loin ne lui laissait plus vraiment la possibilité de prendre ses jambes à son cou. « Qu’est ce que tu fais ici Oliver ?! » lui demanda-t-il alors, visiblement surpris. Si sa première réaction est de baisser le regard et de se faire tout petit, il n’y parvint finalement pas et, son insolence plus forte que son manque de courage, il planta ses iris dans ses siennes, avant de masser son poignet, comme l’homme vint de le lâcher, avant de croiser ses bras contre sa poitrine. « Et toi ? Je peux te retourner la question. » répondit-il en gardant la tête haute. Oliver n’avait rien à craindre. Après tout, au pire, il pourrait toujours dire qu’il ne savait pas ce qu’était ce club avant d’y rentrer, qu’un ami lui avait lancé un défi, qu’importe. Il avait son bracelet d’invité qui le prouvait. Maximilian, en revanche ? Lui avait beaucoup plus à perdre en racontant qu’il l’avait croisé dans un club BDSM. Il devrait alors avouer qu’il était un pervers aimant fouetter et tabasser des gens. Et ça ce serait peut-être un peu compliqué, non ? D’ailleurs, qu’en penserait sa femme ? Ah moins que … « Oh ! Ta femme est au courant ? » lui demanda-t-il alors avec surprise, comme il y pensait soudainement, fronçant des sourcils.  « Enfin … J’comprends pas en fait … Ce que tu fais là … Ce qu’August a dit sur toi … Juste … Je ne comprends pas.» reprit-il ensuite, avant de finalement baisser des yeux, gêné. Non, clairement, il ne comprenait absolument dans quoi il avait mis les pieds.


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