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 So much for my happy ending - ft. Phillip & Evan

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Golden`Lies
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MessageSujet: So much for my happy ending - ft. Phillip & Evan   So much for my happy ending - ft. Phillip & Evan EmptyMar 1 Nov - 22:45



EVAN & PHILLIP
❝ So much for my happy ending ❞

Phillip aimait les dimanches matin. Principalement parce qu’une fois la matinée terminée, les Delaunay-Adams-Johnson se retrouvaient tous ensemble pour le déjeuner. Et même si cela pouvait le faire passer pour un sentimental, c’était son moment préféré de la semaine. Lorsque toute la famille, sa grande famille, se retrouvait ensemble pour le repas. Ce matin-là, pourtant, ne se passa pas exactement comme prévu. Tout d’abord, un enfant s’était pris un mauvais sort on ne savait comment, et il avait dû intervenir, alors même que sa matinée à Sainte Mangouste se finissait – mais bon, une urgence étant une urgence, ce n’était pas réellement comme s’il pouvait dire « j’dois y aller, tant pis si le gamin meurt, j’ai un déjeuner dans une heure » ; hehe, c’était que ça rimait. Bref, non, clairement cela ne se faisait pas, et Phillip n’aurait jamais pu se regarder dans le miroir s’il l’avait fait – ou simplement s’il y avait pensé, d’ailleurs, chose qui n’avait pas été le cas. Bref, une fois le gamin stabilisé, il s’était enfin apprêté à y aller, même s’il avait alors près d’une heure de retard – il savait que sa famille ne lui en voudrait pas ; si les Johnson ne savaient pas qu’il était un sorcier, ils pensaient tout de même qu’il était interne à l’hôpital et sujet à de multiples urgences.

Donc, normalement, il aurait pu rejoindre sa précieuse famille, et passer un moment merveilleux avec eux. Sauf que non. A peine avait-il ôté sa robe de médicomage, orné du blason de l’hôpital sorcier, qu’une nouvelle urgence avait eu lieu. Un jeune d’environ son âge, blond comme le blé, qui s’était pris un vilain maléfice et saignait abondement. Basculant sa tête en arrière dans un long soupir, il finit par renfiler sa robe, avant d’accourir vers le blessé. « Evan Rosier Jr ? A subi un maléfice inconnu, en terrasse d’un restaurant. » lui expliqua sa jolie assistance avant de lui lancer un sourire désolé – c’était qu’elle savait que, vraiment, Phillip aimait les repas du dimanche midi en famille.  « Par Merlin, faut quand même être tordu pour nommer son fils auprès d’un psychopathe. » s’exclama-t-il agacé, avant de pointer sa baguette sur le jeune homme pour essayer de détecter quel sortilège avait pu l’atteindre, tout en essayant de limiter le bain de sang. Quand son premier sort ne lui donna aucun résultat, il soupira, avant de jeter un regard à son assistante, et de lui dire, dans un roulement d’yeux dramatique.  « Tu peux prévenir mon père que je ne serai pas là ce midi ? » lui demanda-t-il avant de lancer un autre sort de dépistage, plus efficace celui-ci.  « Dis-lui que je dois sauver la vie d’Evan Rosier. Je suis sûr qu’il appréciera l’ironie ! » lâcha-t-il dans un rire, avant de reporter sa totale attention sur son patient.

Il lui fallut bien une autre heure et demie avant que le blond soit totalement soigné et stable. Oh, il devrait rester en observation quelques jours, juste pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un maléfice chronique, qui lui redéchirerait la peau et le mettrait en sang dès qu’il serait complètement guéri – depuis qu’un de ses patients était mort suite à un maléfice inconnu de ce type, Phillip se montrait très précautionneux – mais sinon il allait bien. Il finit d’ailleurs par rejoindre sa chambre dès qu’on le prévint de son réveil, pour l’ausculter et vérifier qu’il guérissait bien.  « Tu peux dire à sa famille qu’ils peuvent venir, s’ils le souhaitent. » dit-il à son assistante qui venait aux nouvelles – apparemment, la famille Rosier n’était pas des plus patientes, et n’avait pas arrêté d’insister auprès d’elle pour obtenir des nouvelles puis, ensuite, pour venir le voir.

Après quelques minutes, la porte s’ouvrit alors, et le jeune Delaunay retint un sourire en coin comme l’homme le fixa durant quelques instants. Il faillit éclater de rire face à cette insistance, mais s’en retint finalement, avec des grandes difficultés. Ce n’était pas que père et fils étaient très proches et se disaient à peu près tout, mais un peu quand même, et disons simplement qu’il savait parfaitement qui était l’homme qui venait de rentrer dans la pièce, et quelle avait été sa relation avec son père. « Vous n’êtes pas son docteur, je ne le… » Il leva un sourcil interrogatif, avant rouler des yeux, reportant son attention sur son patient. Sérieusement, à part l’ironie de la situation, les états d’âme du père de son patient n’était absolument pas sa priorité. « P’pa ? » demanda ce dernier, se réveillant enfin. Le médicomage recula de quelques pas pour laisser les effusions de sentiments éclore – elles le faisaient toujours. Evan Rosier Jr. – une grimace déforma ses traits rien qu’en pensant à son patronyme – était stable d’après son dernier examen, et pourrait bien attendre quelques minutes avant le prochain. « Evan, par Morgane, je suis tellement désolé… » murmura son père en embrassant sa tempe, finalement bien plus sobre que ce qu’il aurait pu croire au début – son fils s’était fait attaquer, après tout.

[color:cc8b= cadetblue]« Est-ce qu’il va aller bien ? » demanda-t-il ensuite, s’adressant cette fois-ci à lui. Le médicomage aimerait lui dire que oui, tout irait bien, qu’il se porterait comme un charme et que ce maléfice ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Mais le fait était qu’il n’en savait rien. Tant que le temps ne serait pas passé, prouvant qu’aucune nouvelle manifestation du sortilège n’arrivait, alors il y aurait un risque. « Pour le moment, son état est stable. Nous sommes parvenus à arrêter les saignements. Mais nous souhaitons le garder en observation durant quelques jours, pour s’assurer qu’il ne s’agisse pas d’un maléfice chronique. » expliqua-t-il dans un sourire qu’il espérait rassurant, avant de se rapprocher du lit. « Monsieur, je vais vous examiner si cela vous va. » annonça-t-il dans ce même sourire, avant de reprendre. « Pouvez-vous me donner votre nom, prénom, âge ? » demanda-t-il alors. « Et expliquer ce qu’il s’est passé, aussi. Vous en souvenez-vous ? » reprit-il, simplement pour s’assurer qu’il n’y avait aucun véritable dommage.
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MessageSujet: Re: So much for my happy ending - ft. Phillip & Evan   So much for my happy ending - ft. Phillip & Evan EmptyMer 2 Nov - 22:37



EVAN & PHILLIP
❝ So much for my happy ending ❞

Ces questions n’étaient que purement protocolaires, mais il n’aurait pas cru qu’elles mettraient son patient dans un tel état d’embarras. Mais, en même temps, c’était plutôt compréhensible, finalement, et le contraire aurait été étonnant. « Rosier… Evan… » lui répondit-il, et le médicomage put aisément remarquer sa gêne. Sérieusement, quelle idée avaient bien pu avoir ses parents pour l’appeler ainsi ? Même lui avait des difficultés à donner son patronyme et, clairement, cela n’avait aucun rapport avec un dommage qu’il pourrait avoir au cerveau. « Vingt-cinq ans… » continua-t-il avant d’être pris d’une quinte de toux. Phillip lui remplit un verre d’eau d’un aguamenti, mais n’eut pas le temps de lui donner que son patient reprenait déjà. « On… était en terrasse et ce type… m’a attaqué parce qu’il a cru… » Il avait cru quoi, ce type ? Le jeune homme pencha la tête sur le côté, gardant le silence, l’écoutant. Pourquoi, par Merlin, attaquer un jeune, hein ? En pleine terrasse. Le monde ne tournait plus rond. « …il a cru que j’avais tué son frère, il y a 35 ans mais… ce n’était pas moi, c’était un… autre Evan Rosier… » Son regard et son sourire se firent plus désolé. Oh, le jeune Delaunay ne faisait pas dans la pitié, ce n’était pas son style. Mais tout de même, son patient n’avait pas démarré aisément dans la vie. « C’est un cracmol, il n’a pas pu se défendre… » interrompit son père.

Cette fois-ci, le médicomage détourna la tête, bien en peine de retenir son rire – mais y parvint tout de même, bien entendu. Le pire, c’était qu’il se sentait réellement désolé pour son patient. Mais franchement … Evan Rosier, cracmol. Non mais vraiment … Son père adorerait l’ironie, il en était certain ! « Papa… ! » Le jeune brun, reportant son attention sur son patient, ne put que culpabiliser en voyant ses larmes aux yeux, et le fait qu’il détournait le regard. Il avait oublié que, pour le jeune homme, il ne s’agissait pas d’une blague. Il ne s’agissait pas d’un mauvais karma qu’aurait eu le premier du nom, mais bien de sa vie. Il était un cracmol, qui s’appelait Evan Rosier. Donc s’il n’était pas accepté au sein de la communauté sorcière à cause de son prénom, il ne l’était peut-être pas non plus auprès de sa famille pour son statut de cracmol. Phillip savait comme les cracmols pouvaient parfois être rejetés par les sorciers. Sa mère en était l’exemple parfait. « Et bien quoi ? Ca peut avoir son importance, pour l’examen, non ? » Il s’apprêta à répondre, à dire que, oui, en effet, cela pourrait l’être. Enfin, pas tant pour l’examen, mais plus sur les soins à venir – le jeune Rosier ne pouvant donc utiliser des sorts de guérison en cas de besoin – mais il n’en eut pas le temps, que son patient reprenait. « Sors, p’pa. Je suis sûr que le docteur n’a pas besoin de ta présence pour poursuivre l’examen… »

Le médicomage grimaça, restant silencieux le temps que la situation ne s’amenuise. Mais c’était plutôt plus courant que ce que l’on pourrait croire, finalement. Les parents qui embarrassaient leurs enfants étaient réellement une chose plutôt courante. « Si tu as besoin de moi, je suis dans le couloir… » répondit le père, avant de quitter la chambre, les laissant tous les deux. « Je n’ai pas pu me défendre parce qu’il n’y avait rien à faire, vous savez ? Même mon père n’a pas pu l’empêcher… » reprit ensuite le blond à son encontre, une fois seuls. Phillip acquiesça de la tête, un sourire compatissant sur les lèvres. Oui, de toute façon, on ne pouvait pas faire grand chose contre une attaque. Ce qui les caractérisait, c’était bien le fait qu’elles soient imprévisibles, non ? « Dites ? Est-ce que ça va laisser une cicatrice ? Parce que je vais vraiment avoir du mal à expliquer à mon patron que j’ai été frappé par un sortilège… » lui demanda-t-il ensuite, visiblement inquiet.

L’ancien serdaigle resta silencieux un court instant, se demandant comment son patron pourrait être au courant qu’il ait une cicatrice sur le torse. Enfin, à moins de travailler nu … Il se racla la gorge, comme ce n’était pas réellement ses affaires, de toute façon. « Je vais vous donner de l’onguent à appliquer sur votre blessure. Normalement, si vous l’appliquez bien, il ne devrait pas y avoir de séquelles. » expliqua-t-il dans un bref mouvement de la tête, avant de soupirer un peu. C’était finalement le côté de son métier avec lequel le jeune homme était le moins à l’aise – la psychologie. Il était plutôt une personne maladroite, ne sachant que rarement trouver les bons mots, qu’importe qu’il puisse tenter. Il aurait été psychomage, sinon, après tout. Mais cette partie était tout de même important, le bien-être de ses patients, le fait qu’ils puissent se sentir écoutés et compris. Alors il reprit. « Et si on savait se défendre face à une attaque surprise, cela se saurait. Il n’y aurait pas eu tant de morts durant les deux guerres, si c’était si simple, juste avec une baguette en main. » Bon, parler des deux guerres n’étaient peut-être pas la meilleure des solutions, considérant son patronyme. Mais il essayait, au moins.

« Ma mère est cracmol. » lâcha-t-il tout à coup, un peu de but en blanc, comme pour tenter d’alléger cette atmosphère. Il ne savait pas exactement pourquoi il avait dit ça, mais bon. Peut-être parce que, comme n’importe quel cracmol au sein de la communauté magique, il avait l’impression de ne pas faire partir de ce monde. Ce qui n’était pas particulièrement vrai, selon lui. « Et votre père cherchait probablement à vous protéger. Il est inquiet. C’est le rôle d’un parent, d’être inquiet. » Il haussa une nouvelle épaule nonchalante, avant de lui tendre ce verre d’eau qu’il avait encore en main, et de poser une main sur sa clavicule, dans un geste qu’il espéra amical – et tout en espérant que le jeune homme n’était pas phobique des contacts ou de ce style, car sérieusement, cela ne l’aiderait pas. « Et aussi d’embarrasser leurs enfants. Je crois qu’ils excellent vraiment à ça ! » Il lâcha un petit rire franc, avant de reprendre, comme son rire se faisait plus bruyant. « Et encore, un seul est venu … Essayez de tomber malade quand vous avez deux pères et deux mères. C’est genre impossible. »
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MessageSujet: Re: So much for my happy ending - ft. Phillip & Evan   So much for my happy ending - ft. Phillip & Evan EmptyJeu 29 Déc - 16:02



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❝ So much for my happy ending ❞

Il n’avait pas pu s’empêcher de déblatérer des non-sens. Définitivement, il fallait qu’il arrête de vouloir se montrer psychologue. Certes, cela devait normalement faire partie de son métier mais … Non, d’ailleurs. S’il y avait un métier de psychomage, c’était bien que ce n’était pas une qualité requise pour être médicomage. Voilà, au pire, il lui dirait de s’adresser à un de ses collègues et puis voilà. « Ca a l’air d’une histoire très… intéressante. » lui répondit-il sans grand enthousiasme. Le médicomage se mordilla la lèvre, gêné. Il avait tenté d’apaiser l’atmosphère, de le mettre à son aise, mais cela avait été vain, apparemment. Voilà ce qu’il n’aimait pas dans son métier. Soigner les patients, cela, il savait faire. Les diagnostiquer aussi. Mais dès qu’il s’agissait de psychologie … Là, non, vraiment, ce n’était pas son domaine. Et dès qu’il essayait, il avait l’impression de simplement mettre les pieds dans le plat et de rajouter encore de la gêne au malaise déjà présent. Et puis … sérieusement … Quelle idée avait-il eu en lui parlant de ses deux mères et ses deux pères ? Vraiment ? Il n’était qu’un imbécile. Son patient était le fils de Luke Rosier. Bon sang, il s’appelait même Evan Rosier. De ce que son père avait pu lui raconter de ses années Poudlard … Well, Luke Rosier était marié et avait un fils, n’est-ce pas ? Cela en disait donc long sur la personne. Et nul doute que le fils n’était pas des plus ouverts d’esprit non plus. Parfois, le Delaunay avait tendance à oublier que tout le monde n’avait pas été éduqué comme lui. Tout le monde n’était pas ouvert d’esprit, tolérant. Oui, un peu naïf, le médicomage, mais bon, parfois cela pouvait faire son charme aussi.

« Je me fiche d’être un cracmol... » reprit le jeune homme, et le brun eut bien du mal à retenir un rire – il se racla la gorge pour que celui-ci ne s’échappe malgré lui – tant le mensonge lui semblait gros à passer. Sérieusement ? Alors que l’annonce de son père lui avait fait plus de mal encore que cette blessure qu’il avait à la poitrine ? A d’autres. Il était certes mauvais en psychologie, certes naïf aussi, mais il était plutôt doué pour repérer les mensonges. Mais ce n’était pas ses affaires, et si son patient n’avait pas envie d’en parler, c’était tout aussi bien – surtout que Philipp ne saurait quoi lui répondre. « …Je passe tout mon temps dans le monde moldu, de toute façon, alors ça n’a pas d’importance. » continua-t-il en feintant la nonchalance, comme il haussait des épaules. De nouveau, Philipp n’y croyait pas une seule seconde, mais bon, il ne le contredirait pas. Ce n’était clairement pas son rôle, de toute façon. Non, son rôle c’était de le soigner, de l’aider à aller mieux physiquement, physiologiquement aussi à la rigueur. Mais pas vraiment psychologiquement – combien de fois faudrait-il répéter que, vraiment vraiment, la psychologie ce n’était pas son domaine d’expertise ? « Je vous remercie de votre sincère compassion mais, vraiment, je n’en ai pas besoin. » Ce fut donc au tour du brun de hausser nonchalamment des épaules, avant de balayer l’air de sa main, pour signaler que ce n’était rien – ce qui était la vérité.

« Je veux juste sortir d’ici le plus vite possible. Je ne suis pas à ma place… » Philipp se racla la gorge, avant de se passer une main dans les cheveux. Au moins, le blond ramenait le vrai sujet sur le tapis, c’était déjà ça, ils pourraient donc se passer de ce moment gênant que Philipp cherchait tant à éviter. « Quand est-ce que je pourrais m’en aller, docteur ? » lui demanda-t-il alors, retournant son regard vers lui, ses iris brillant visiblement d’espoir. Le médicomage soupira un moment, avant de se repasser une main nerveuse dans les cheveux. « Quelques jours encore … » commença-t-il, se doutant qu’il n’apprécierait probablement pas sa réponse, qu’il aurait préférée beaucoup plus courte. « Peut-être une semaine. » continua-t-il dans un sourire qu’il voulait compatissant et rassurant. « Juste histoire de s’assurer que cela ne s’aggravera pas. Il manquerait plus que vous retourniez travailler et que la plaie ne se réouvre, non ? » Il marqua une courte pause, avant de reprendre. « Ce serait un peu plus difficile à expliquer à votre patron, non ? »

Le jeune homme se racla la gorge, cherchant à faire passer sa gêne, puis il soupira, avant de reprendre. « Et vous avez votre place ici … » Oui, certes, mauvaise idée que de réessayer la psychologie, on avait bien vu comment cela s’était passé quelques instants plus tôt … Mais bon, ce n’était pas comme s’il pouvait s’en empêcher. Il avait parfaitement sa place ici. Et, pour être honnête, il l’avait bien plus que dans un hôpital moldu. « Déjà parce que dans un hôpital moldu, vous auriez eu un peu de mal à expliquer ce qu’il vous est arrivé. Et qu’en plus, aucun médecin moldu n’aurait pu vous soigner. Vous avez été atteint par un sortilège, donc par conséquent, seul un médicomage peut vous soigner. » Il parlait vite, parlait trop, racontait n’importe quoi. Il laissait juste les mots s’échapper sans y penser réellement. Un autre de ses gros défauts. Mais bon, ce n’était pas maintenant qu’il changerait, de toute façon. « Bref. Tout ça pour dire que, que vous le vouliez ou non, il va falloir que quelqu’un surveille cette plaie, surveille comment vous vous remettez, et que cela ne peut être qu’un médicommage. » lâcha-t-il avant de soupirer longuement, cherchant toujours à faire disparaître cette boule de gêne qui se contractait dans son estomac. « Je vais vous laisser, c’est la fin de mon service … Sauf si vous avez d’autres questions ? » conclut-il, un peu lâche pour le coup, il fallait bien l’avouer. Non pas qu’il mentait, c’était bien la fin de son service. Et il avait très envie de retrouver sa famille pour un repas bien mérité – son estomac se manifesta d’ailleurs à cette pensée. Mais il avait surtout envie de quitter cette pièce, quitter cette atmosphère lourde, et de tirer un trait sur cette journée.
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