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| Oliver Rosenbach - fiche | |
| | Auteur | Message |
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Golden`Lies Admin
Messages : 2724 Date d'inscription : 21/11/2012
| Sujet: Oliver Rosenbach - fiche Mar 3 Mai - 17:13 | |
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Oliver Harrison Edward Rosenbach
Tonight, we are young, so let's set the world on fire, we can burn brighter than the sun.
| Nom et prénom Rosenbach, Oliver Harrison Edward + âge et date de naissance 19 ans ; 3 mai 1997 + statut de sang Impur + précision sur le statut sang-mêlé + caractère Oliver, comme probablement la majorité des Rosenbach, est un jeune homme qui pense à protéger ses arrières avant le reste, et va vers où le vent le porte. On pourrait même le qualifier de lâche, parfois, tant cet instinct de survie prédomine. Il aime sa vie telle qu'elle est et ne veut pas qu'elle change, tout simplement. Cependant, il est plutôt d'une nature optimiste, et voit facilement le bon chez les autres, même quand eux ne le voient pas vraiment. Il est également un peu insouciant sur les bords, et aime profiter de la vie. Si la maxime de sa famille est "after all, we are alive", la sienne serait "on n'a qu'une vie, autant la vivre pleinement" et il compte bien profiter de chaque minute qu'il a devant lui. Il n'est pas égoïste pour autant, bien au contraire. Il veut, par-dessus tout, que sa famille et ses proches soient heureux et serait prêt à mourir pour eux. Il a également un petit côté justicier, en complète contradiction avec son instinct de survie. Peut-être est-ce pour l'adrénaline, ou juste parce qu'il trouve cette situation totalement injuste, mais il a bien du mal à accepter l'esclavagisme des sorciers, même s'il est assez intelligent pour ne pas le crier sur tous les toits. + nationalité anglais + situation familiale famille nombreuse, il a 5 frères et soeurs + situation financière riche, il ne fait pas vraiment attention à ses dépenses + situation matrimoniale/orientation sexuelle célibataire - homosexuel, cela fait quelques années qu'il le sait. S'il l'accepte et n'est pas refoulé, il n'est pas vraiment prêt à le dire à sa famille, de peur de leur réaction. + métier/études étudiant en première année d'histoire, parce qu'il ne savait pas trop quoi faire et que c'est toujours bon d'être cultivé pour se faire des relations + groupe désiré Dagger - Bien entendu, ce n'est pas quelque chose qu'il dit, puisque sa famille est officiellement neutre, et qu'il a été éduqué ainsi. Mais s'il se sait extrêmement chanceux de ne pas avoir été réduit à l'esclavage, il n'accepte pas cette suprémacie du sang qui est parfaitement injuste. Alors, s'il n'est pas engagé dans la rébellion car bien trop arriviste et lâche pour cela, il n'empêche qu'il fait parti du coven calicem perlucidum. Ainsi, dès qu'il le peut, il aide discrètement des Impurs à se cacher de l'ordre. Tout le monde n'a pas les mêmes moyens que lui, il le sait, et c'est un peu sa façon à lui d'égaliser les chances.
Si vous aviez un patronus, quel serait-il ? Un écureuil. Cet animal, s'il est plutôt de nature sociable, préfère rester seul quelques fois. Il est plutôt futé, surtout lorsqu'il s'agit de protéger ses arrières, n'hésitant pas à feinter l'ennemi en faisant semblant de cacher de la nourriture. De la même façon, face au danger, l'animal ira se cacher plutôt que de l'affronter. Très propre, il est pourtant un tentinet flemmard sur les bords, appréciant dormir de longues heures. Par contre, très gourmand, il accourra dès que de la nourriture lui sera apporté. +Si vous possédiez une baguette de quoi serait-elle faite ? Si Oliver avait été né quelques années plus tôt et s'était rendu chez Ollivander pour l'acquisition de sa baguette magique, nul doute que celle-ci aurait été en bois de châtaignier. Elle aurait eu, en son coeur, un ventricule de dragon, puisque son possesseur idéal est un sorcier aimant le luxe et les plaisirs matériels, qu'importe comment il l'obtient. Ou peut-être aurait-ce été un coeur en crin de licorne, puisque cette combinaison est pour les sorciers qui porte à coeur la justice, sous toutes ses formes. + Si vous aviez accès à la magie, comment l'utiliseriez-vous ? Si Oliver avait accès à la magie, il hésiterait sur comment l'utiliser. Tout d'abord, il s'en servirait probablement pour assurer ses arrières et ceux de ses proches, pour se protéger. Peut-être même s'en prendrait-il aux Powell, histoire qu'ils lâchent sa famille et les laissent enfin vivre leur vie comme ils l'entendent. Sinon, il y a également de fortes chances qu'il s'en servirait pour protéger d'autres Impurs et mieux les cacher des membres de l'Ordre du Phénix.
DAGGER |
toi et le gouvernement
Que penses-tu du gouvernement actuel ? As-tu des liens avec lui ? Oliver n'aime pas le gouvernement actuel, et souhaiterait que la politique change. Pour lui, ils ne sont pas en monarchie, mais carrément en dictature. Après tout, ceux qui ne sont pas d'accord avec le gouvernement sont arrêté, voire tués pour être des exemples, cela veut bien dire ce que cela veut dire. Il n'a pas de liens avec le gouvernement, et ne serait pas capable de dire s'il en a envie ou pas. Si, d'un côté, il les exècre, il n'empêche que cela ne peut qu'être utile et bienvenu d'avoir un membre du gouvernement ou de la famille royale dans son carnet d'adresses.
Es-tu au courant du mouvement de rébellion ? Si oui, es-tu en sa faveur ? Faisant partie du coven calicem perlucidum, Oliver est bien entendu au courant du mouvement de rébellion. S'il est en sa faveur, il est malheureusement bien trop lâche pour en faire partie. Après tout, sa vie à lui est géniale telle qu'elle est, alors pourquoi prendre le risque de tout perdre ? Oui, pour aider ceux qui sont moins chanceux que lui mais ... Le courage ne fait pas partie de ses qualités, et il a été éduqué pour apprendre à assurer ses arrières. Alors, s'il aimerait faire plus, il en est bien incapable.
Que penses-tu de l'Ordre du Phénix ? As-tu des liens avec lui ? De la même façon que le gouvernement, Oliver déteste les hauts placés de cet Ordre. Il déteste le fait qu'ils puissent traquer ainsi des sorciers et toute leur vision. Pour lui, ils ne sont que des menteurs et des manipulateurs. Cependant, il respecte les forces de l'ordre qui, eux, n'y sont pour rien, et croient probablement faire un métier qui sert les citoyens - bien qu'il n'en est rien au final. Comme pour le gouvernement, s'il exècre les hauts rangs de l'Ordre du Phénix, il ne dirait pas non à avoir des liens avec eux, histoire d'assurer ses arrières, encore et toujours. Après tout, il vaut mieux leur être allié qu'être leur ennemi, non ?
Explique nous ton point de vue sur le statut de sang Pour lui, la façon dont la société voit le statut du sang est de l'hypocrisie pure, des calomnies. C'est même carrément de la xénophobie. Chaque individu est différent, c'est ce qui fait sa force, sa personnalité. Il est né sorcier comme il est né brun aux yeux gris bleutés. Donc, oui, pour lui, les sorciers sont exactement comme les moldus, ni supérieurs, ni inférieurs. Ils sont simplement différents et, la différence, c'est quelque chose qu'Oliver aime bien. Cet esclavagisme est la honte de la race humaine, il en est certain, comme avait pu l'être celle des personnes noires avant.
Es-tu pour ou contre le retour de la magie ? Oliver est pour le retour de la magie. Elle fait partie de lui comme elle fait partie de tous les sorciers. Ils n'auraient jamais dû ne plus l'avoir et lorsqu'il entend des histoires sur Poudlard, le jeune homme ne peut s'empêcher d'être triste de n'y être jamais allé. Il est sûr qu'il aurait adoré cette école de magie et espère donc que ses futurs neveux ou nièces vivront dans un monde plus clément et ouvert d'esprit.
derrière l'écran pseudo/prénom Golden`Lies - Laure + âge 24 ans + région Paris + comment nous as-tu trouvé ? projet bazzart :bril: + un autre petit mot ? :coeur: :coeur: +
Dernière édition par Golden`Lies le Sam 7 Mai - 15:34, édité 2 fois | |
| | | Golden`Lies Admin
Messages : 2724 Date d'inscription : 21/11/2012
| Sujet: Re: Oliver Rosenbach - fiche Jeu 5 Mai - 18:59 | |
| Plan de la fiche :
1. Enfance, rp avec Caïn
2. Relation avec fille / meilleure amie, au début gentille guéguerre, puis amitié, puis relation, puis rupture car gay
3. Maintenant, il va à une soirée (avec Elijah ?), coven, etc. | |
| | | Golden`Lies Admin
Messages : 2724 Date d'inscription : 21/11/2012
| Sujet: Re: Oliver Rosenbach - fiche Sam 7 Mai - 14:33 | |
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Tonight, we are young
So let's set the world on fire, we can burn brighter than the sun.
contes nous ton histoire
Oliver, comme à son habitude depuis qu’il était né – ou qu’il savait marcher, plutôt, il n’en savait rien finalement – avait la bougeotte et était complètement surexcité. Un de ses cousins, proche de son père, organisait une réception chez lui, et son père et lui étaient arrivés bien en avance, même s’il ne savait pas réellement pourquoi – et s’en moquait bien, pour dire vrai. Le garçon sautillait partout, tournait sur lui-même parfois, un grand sourire plaqué sur ses lèvres. Alors que son père s’éloignait pour parler avec un autre membre de leur famille, Oliver regardait son cousin de dos, le détaillant avec une certaine admiration. Il était toujours parfaitement habillé, tiré à quatre épingles, et l’enfant avait bien du mal à comprendre comment il faisait pour rester toujours impeccable. Lui finissait toujours par se salir, se renverser de la nourriture sur sa chemise blanche, ou alors parfois même recouvert de terre, faisant rouler les yeux de son père - mais un petit sourire innocent plus tard, et tout était finalement pardonné. Continuant de le regarder, il s’avança vers lui, à pas de loups – ce qui était bien compliqué pour le gamin hyperactif qu’il était et habituellement aussi discret qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine – jusqu’à se retrouver derrière lui. « Bouh ! » s’écria-t-il alors, avant de lâcher un rire. « Tu fais quoi ? » demanda-t-il aussitôt, comme son cousin se retournait vers lui. Il l’aurait bien salué, mais l’homme avait un prénom totalement imprononçable, et cela le fatiguait d’avance. « J’peux t’aider ? Hein ? Dis oui, allez, s’il te plait ! » reprit-il les yeux brillants, impatient de s’occuper et de faire comme les grandes personnes. Il grimaça comme son cousin lui ébouriffait les cheveux, mais cela ne changea rien à son enthousiasme juvénile. « Je supervise » répondit-il en désignant les esclaves qui s’affairaient dans la cuisine. L’enfant hocha vaillamment de la tête, ce sourire flottant toujours sur ses lèvres. « Un jour, toi aussi tu superviseras tes propres esclaves » Une moue étira ses traits, comme il haussait une épaule nonchalante. Il n’aimait pas vraiment cette idée-là. Il n’aimait pas le terme esclave non plus, d’ailleurs. « Si tu veux, vérifie qu’il y a bien dix sept verre sur ce plateau » finit-il par lui dire, le faisant presque sautiller sur place. « Ouiiii, je vais faire ça ! » s’enthousiasma-t-il, comme il se déplaçait de quelques pas pour s’y mettre. A voix haute, pointant son index sur chaque verre, il se mit à compter. « Un, deux, trois (...), seize, dix-sept. C’est bon, le compte est boooon ! » lâcha-t-il, toujours autant surexcité. « Et pourquoi t’as besoin d’esclaves pour faire ça ? » demanda-t-il en se tournant vers lui de nouveau. « Et, diiis, ils sont payés ou pas ? Je sais que quand parfois j’aide, Maman me donne quelques pièces ! Tu fais la même chose ? » reprit-il, aussitôt, rapidement. « Besoin c’est un grand mot, disons qu’ils sont là pour que je n’ai pas à me fatiguer et que je me concentre sur les choses importantes, comme mon travail » lui répondit-il simplement. Oliver pencha la tête sur le côté dans une moue dubitative, avant de hausser des épaules. « Non, ils ne sont pas payés. Mais ils sont nourrit et logés en échange » L’enfant fronça des sourcils, toujours dans cette petite moue, pas certain de comprendre. Juste nourris et logés ? Mais … Enfin lui aussi, il était nourri et logé par ses parents. Mais cela n’empêchait pas qu’ils lui donnaient toujours quelque chose en échange. Moui, non, il ne comprenait pas vraiment. « C’est vrai ? Elle te donne des pièces ? Tu dois avoir une petite fortune alors » Il lâcha un petit rire, secoua doucement la tête de droite à gauche en signe de négation. « Nan, j’dépense tout tout de suite. C’est plus drôle ! » s’exclama-t-il en lui lançant un grand sourire. Il ouvrit la bouche, s’apprêtant à lui poser toutes autres sortes de questions, comme il en avait si bien l’habitude, mais un « Oliver ! Caïn ! Vous venez ? » au loin la lui fit refermer. Ses lèvres toujours étirées dans ce même sourire, le gamin finit donc par rejoindre son père, sautillant, et allant même jusqu’à tourner sur lui même une fois sa destination atteinte. Oliver adorait vraiment les réceptions, encore plus lorsqu’elles étaient juste familiale, loin de la société qu’il avait tant de mal à comprendre, parfois.
Oliver soupira, se passant une main nerveuse dans les cheveux, comme il rejoignait leur point de rendez-vous. C’était un endroit à l’écart de tout, ou presque, où personne n’allait jamais. C’était pour cette raison qu’Octavia et lui l’avaient choisi comme repère. Leur endroit, celui où ils pouvaient passer du temps ensemble sans risquer de problème. Non pas que lui en aurait eu, au contraire même. S’associer avec une Chatterton ne pourrait qu’être bien pour lui aux yeux de ses parents. Mais l’inverse n’était pas vrai, alors le jeune homme comprenait. Pour tout dire, il s’en fichait un peu. Ce n’était pas bien important. Elle n’avait pas envie d’être vue en sa compagnie, n’avait pas envie que leur relation ne se sache. S’il avait eu un tant soit peu d’égo, nul doute qu’il l’aurait mal pris. D’ailleurs, peu de personnes normalement constituées pourraient bien le prendre. Mais c’était pourtant son cas. Au contraire, cela l’amusait, finalement, de devoir se faufiler et d’aller se cacher. Et puis Octavia était comme elle était, elle avait pleins de défauts, mais c’était comme ça qu’il l’aimait. Enfin … aimait. Là était le problème, en fait. Il aurait dû l’aimer, d’une façon bien plus romantique et charnelle. Après tout, que ce soit secret ou pas, elle était sa petite amie. Et pourtant, rien. Lorsque leurs lèvres se touchaient, lorsque leurs corps nus s’effleuraient, le brun ne ressentait rien. Au point qu’il avait eu une très mauvaise expérience de leur première fois, et qu’il n’était tout simplement pas allé au bout. Oliver savait de quoi il était question. Cela faisait pas mal de temps qu’il avait des doutes sur son orientation sexuelle, qu’il se sentait attiré par les personnes du même sexe que le sien. Mais lorsque la jeune femme l’avait embrassé, il s’était dit qu’il n’avait rien à perdre à tenter. Après tout, à seize ans, on ne peut pas être sûr de qui on est, non ? Mais, maintenant, le moment compliqué arrivait. Il devait le lui dire. Il n’aurait jamais cru qu’il l’apprécierait, cette fille qui le prenait de haut, parlait bien trop d’elle et avait une vision qu’il estimait faussée de la vie. Et pourtant, elle était devenue l’une des personnes les plus importantes de sa vie. C’était sûrement pour cela qu’aujourd’hui, après l’avoir embrassé sur la joue, il hésita. Hésita sur quoi lui dire, sur comment le lui dire aussi. Parce qu’il ne voulait pas qu’elle lui tourne le dos, qu’elle mette un terme à leur amitié. Après une longue expiration, il commença. « J’ai pas l’impression que ça marche, toi et moi … » souffla-t-il, ébouriffant ses cheveux en se repassant une main dedans. Il marqua un instant de pause, comme il cherchait ses mots. Se mordillant la lèvre, il finit par soupirer, attrapant sa main dans la sienne. « On est trop jeunes pour ce genre de trucs, de toute façon. On a toute la vie devant nous, ce serait con de s’enfermer dans quelque chose de trop sérieux, non ? » reprit-il sur le même ton, se sentant soudainement honteux de lui mentir ainsi. Parce qu’elle méritait tellement mieux qu’une excuse bidon. Mais il était lâche, c’était bien connu. Alors il continua, allant jusqu’à lui dire ce qu’il savait qui la convaincrait. « De toute façon, même en imaginant qu’on veuille un truc plutôt sérieux … C’est pas comme s’il y avait un futur de possible. Enfin … Je doute que tu me présentes à ta famille un jour, non ? Il vaut mieux qu’on en finisse avant que quelqu’un en vienne à souffrir. » Oui, un vrai lâche, doublé d’un connard, même, comme un sourire faux étirait ses lèvres. Mais il la connaissait, et comme il se l’était dit, cela suffit à la faire hocher de la tête. Elle était d’accord avec lui. Alors il la prit dans ses bras, caressant tendrement ses cheveux, avant de déposer un baiser sur son front. Il n’avait certes pas dit la vérité, mais il n’avait pas vraiment menti non plus. Après tout, s’il avait pris son courage à deux mains pour rompre avec elle, au lieu de reporter cela à plus tard pour plus de facilité, elle en aurait probablement plus souffert que maintenant. Et c’était tout ce qu’il voulait éviter.
Oliver sirotait tranquillement son verre de vodka martini, lâchant quelques rires par-ci par-là, dès qu’une blague plutôt vaseuse atterrissait dans ses oreilles. Une soirée de plus à son effectif, il savait qu’il le regretterait probablement amèrement le lendemain matin, lorsqu’il devrait se réveiller pour aller à l’université. Mais bon, comme il le disait toujours si bien, il n’avait qu’une vie, autant la vivre pleinement, non ? Il n’avait pas besoin d’y penser maintenant, et aviserait le moment voulu. Son regard se posa malgré lui sur la silhouette d’un des invités et il ne put s’empêcher de le détailler. Plutôt grand, bien bâti, terriblement attirant et à sourire à faire craquer n’importe qui. Ou n’importe qui d’intéressé par la gent masculine, plutôt. S’il resta quelques instants à le regarder, un sourire flottant sur ses lèvres qu’il mordillait doucement, il finit par détourner les yeux, reportant son attention sur ses amis. Oliver savait qu’il était homosexuel depuis quelques années, maintenant. S’il l’acceptait et n’essayait pas de changer – à quoi bon, après tout, ce serait bien vain, non ? – ce n’était pas quelque chose qu’il disait, encore moins qu’il montrait. Etudiant en histoire, plus pour se cultiver qu’apprendre un véritable métier, il s’était particulièrement intéressé au sujet et ses recherches lui avaient montrées que les droits des personnes homosexuelles avaient bien régressés, depuis des années. A croire que la société n’était bonne qu’à ça, à rejeter la différence par peur et incompréhension. Bref, le principe même de la xénophobie, en somme. Donc oui, s’accepter tel qu’il était, ne pas chercher à se changer et à se renier, c’était une chose. L’assumer en était une autre, encore plus auprès de ses proches. Alors, non, clairement, ce ne serait pas ce soir qu’il ferait le premier le pas avec un homme. Encore moins alors qu’il n’avait aucun moyen de savoir si l’attirance était réciproque ou pas. Parce qu’Oliver était ainsi. S’il aimait profiter de la vie, profiter de chaque instant qui s’offrait à lui, le courage ne faisait malheureusement pas partie de ses qualités. C’était même plutôt le contraire. Si cela n’avait tenu qu’à lui, si à la rigueur ce n’était que ses rires qu’il risquait de se prendre à la figure, peut-être aurait-il tenté. Il n’en savait rien. Mais le fait était qu’il n’y avait pas que lui en jeu. Sa famille n’était pas au courant, il n’avait pas été capable de leur en parler. Oh, combien de fois s’était-il entrainé devant un miroir, avant de finalement sentir le courage l’abandonner une fois installé à table ? Il ne les comptait plus. Mais c’était comme pour tout, au final. Oliver était plein de bonnes intentions, il avait une vision de la vie encore pure et belle. La vie lui semblait être un véritable cadeau, et optimiste qu’il était, on pouvait presque penser qu’il avait gardé une part de son âme d’enfant. C’était probablement vrai, finalement. Il restait ce gamin hyperactif et enthousiaste, qui avait bien du mal à voir la vie comme la société souhaitait l’imposer. Parce que, s’il était utopiste, il n’en restait pas moins réaliste. Il était dans une société arriérée et ce n’était pas parce qu’il vivait dans une bulle d’or, bien à l’abri de tout, qu’il l’oubliait. Tout le monde n’avait pas sa chance, tout le monde n’était pas protégé par son patronyme. Dommage qu’il soit trop lâche pour faire quoique ce soit pour changer les choses. Mais bon, il était comme il était, et s’aimait ainsi. Ce ne serait pas clairement pas aujourd’hui qu’il changerait. Alors, levant brièvement son verre, posant son regard sur Elijah, son meilleur ami il lâcha un petit rire, puis le vida cul sec, laissant l’alcool ambré réchauffer sa gorge et son esprit.
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